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fiche technique d’avoine

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S’informer sur la culture d’avoine. Quelles sont les éxigences écologiques d’avoine ? comment installer la culture d’avoine ? Comment fertiliser l’avoine ? Quels sont les ennemis de la culture d’avoine ?

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Fiche technique d’avoine

Sommaire :

Exigences écologiques d’avoine

Installation de la culture d’avoine

Conduite de la culture d’avoine

Fertilisation d’avoine

Ennemis de la culture d’avoine

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Nom : avoine

Catégorie : Grandes cultures

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Exigences écologiquese d’avoine

L’avoine, céréale graminée, cultivée principalement pour son grain, utilisée pour nourrir le bétail et les chevaux, mais aussi pour la consommation humaine. L’avoineencore verte est souvent utilisée pour faire du foin, du fourrage ensilé, ou comme pâturage, tandis que la paille séchée forme une excellente litière pour le bétail. L’avoineest une culture de rotation importante dans les exploitations agricoles pratiquant l’élevage et l’agriculture.

Le genre de l’avoine comprend environ vingt-cinq espèces très répandues dans les régions tempérées les plus fraîches du globe. Plusieurs d’entre elles sont cultivées, mais, outre ces espèces, existent en Europe deux espèces d’intérêt agronomique, les folles avoines, qui sont des mauvaises herbes.

Les avoines cultivées appartiennent au groupe des avoines annuelles, qui comprend lui-même trois types d’espèces : les espèces diploïdes, dont le nombre de chromosomes est de quatorze, les espèces tétraploïdes chez lesquelles le nombre de chromosomes est de vingt-huit et les espèces hexaploïdes chez lesquelles le nombre de chromosomes est de quarante-deux. L’avoine la plus communément cultivée (avoine commune) appartient à ce groupe et est issue d’une des deux espèces de folle avoine sélectionnée par les fermiers du Moyen-Orient et d’Europe il y a environ 4 500 ans.

Il existe des variétés de printemps (semées au début du printemps et récoltées du milieu à la fin de l’été) et des variétés d’hiver (semées à l’automne). Cependant, l’usage de ces dernières est limité au sud des Etats-Unis et aux régions méridionales d’Europe, car l’avoine est moins résistante au froid que le blé ou l’orge.

L’inflorescence de l’avoine est un panicule dont chaque épillet contient deux ou trois fleurs fertiles qui, par autofécondation, donnent deux ou trois grains (gruau) entourés de deux glumelles non adhérentes.

Le grain d’avoine complet (débarrassé de ses enveloppes) est un aliment à haute teneur en protéines (12 p. 100), en graisses et triglycérides (5 p. 100) et en fibres (12 à 14 p. 100), ainsi qu’en glucides (64 p. 100 environ). Les chercheurs obtiennent à l’heure actuelle des variétés au rendement amélioré, à la teneur en protéines et en énergie supérieure et offrant une meilleure résistance à la rouille, aux maladies virales et aux attaques des insectes.

Sous forme de céréales et de porridge, obtenus à partir du grain grillé, l’avoine représente une bonne source de protéines et tout particulièrement de thiamine, ou vitamine B1. La farine d’avoine contient des antioxydants qui empêchent les aliments gras de rancir. Elle est ajoutée dans les produits comme le beurre d’arachide, la margarine, le chocolat ; par ailleurs, on l’emploie pour fabriquer un revêtement interne conservateur des sachets de papier utilisés pour empaqueter les cacahuètes salées, le café. La farine d’avoine sert également de stabilisateur des graisses dans les glaces et sorbets ainsi que dans d’autres produits laitiers. Le produit industriel le plus important tiré de l’avoine est le furfural, composant dérivé de la balle d’avoine et utilisé comme solvant dans diverses industries de raffinage.

La culture de l’avoine est en régression à l’échelon mondial. Vers le milieu des années 1980, l’URSS, les Etats-Unis, le Canada et la Pologne étaient respectivement les plus grands producteurs mondiaux d’avoine. La production mondiale s’élevait alors à 48 millions de tonnes par an.

Classification : l’avoine, Avena, appartient à la famille des Graminées. Le groupe des avoines annuelles est celui des Euavena. Parmi les espèces diploïdes, on trouve A. strigosa et parmi les hexaploïdes, A. sterilis, A. byzantina et A. sativa, l’avoine commune. Les deux folles avoines ont pour nom botanique A. fatua, ancêtre de l’avoine commune et A. ludoviciana.

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Installation de la culture d’avoine

– Un labour moyen de 20 cm de profondeur ;

– La densité de semis varie de 50 à 125 kg/ha, elle est d’environ 250 plantes/m2 ;

– L’écartement des lignes doit être entre 15 et 20 cm ;

– La profondeur du semis est fonction de la texture du sol, elle varie de 2 à 5 cm.

Notant, qu’un roulage après le semis est fort utile, surtout si la terre est relativement sèche.

-ecartement entre lignes :15-18 cm.

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Conduite de la culture d’avoine

Fertilisation d’avoine

– La fertilisation phosphatée varie de 30 à 90 kg P2O5/ha ;

– Les apports azotés se situent entre 90 et 140 kg N/ha ;

Fertilisation d’entretien :

– Appliquer l’U 46 KV Fluid (MCPP) dés le début du tallage et plus (tard, au début de la montaison, avec Printazol 75 (2.4-D + 2.4-MCPA) ou d’autres produits à base de 2.4-D ;

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Ennemis de la culture d’avoine

– L’attaque de pucerons en automne peut être traité, surtout pour la production de semences, par 0.3 l/ha de Décis (deltaméthrime) ou par 0.25 l/ha de Sumicine (fenvalerate).

Complexe de taches foliaires à Septoria/St agonospora (speckled leaf blotch, septoria blotch)

Incidence :

La maladie se déplace des feuilles du bas vers les feuilles du haut.

L’intensité de la maladie augmente lors des saisons pluvieuses ce qui engendre des grains ratatinés et un rendement moindre.

Symptômes :

Au début, des mouchetures jaunes apparaissent sur les feuilles du bas. Elles se transforment en taches jaunes, blanc grisâtre ou brunes. Les taches ont tendance à se développer longitudinalement tout en étant limitées par les nervures. De minuscules fructifications noires se développent lorsque les taches vieillissent.

Tache ovoïde (septoria avenae blotch)

Symptômes :

Les lésions apparaissent d’abord sous forme de petites taches brunes.

Elles s’agrandissent jusqu’à 1cm de longueur. Les taches sont bordées d’un halo jaune. A l’aide d’une loupe, de minuscules fructifications noires peuvent être visibles sur les taches vieillissantes.

Charbon et carie (smut)

Symptômes :

Les grains dans les épis affectés par le charbon sont remplacés par des masses de spores ayant une apparence poudreuse et noire tandis que dans le cas de la carie, les grains affectés sont gris à brunâtres tout en conservant leur forme. Le charbon est qualifié de charbon couvert lorsque la glume n’est pas entièrement détruite et qu’une fine membran blanchâtre non opaque laisse entrevoir la masse de spores noires. Quant au charbon nu, tout le grain est complètement détruit et la masse de spores noires n’est pas enveloppée par une membrane.

Rouilles (rust)

Des pustules orangées apparaissent sur les feuilles et les tiges. Ces pustules sont constituées de spores. A la fin de la saison de croissance, ces pustules deviennent noires. Plusieurs rouilles sont présentes sur les céréales

; la rouille couronnée chez l’avoine ; la rouille des tiges sur l’avoine, le blé et l’orge ; la rouille des feuilles du blé et de l’orge et la rouille jaune du blé et de l’orge.

Fusariose de l’épi (head blight)

La fusariose de l’épi peut affecter le blé, l’orge et l’avoine, bien que le blé demeure la céréale la plus sensible à cette maladie. Les épillets affectés avortent et prennent une teinte blanchâtre et un aspect desséché. Une coloration rosée à saumon apparaît à la marge ou à la base des épillets. Les grains sont petits et ridés. Le principal champignon responsable de la fusariose est le Fusarium graminearum.

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