diabète

Diabète sucré – En savoir plus sur les causes, les symptômes, les diagnostics et les traitements de hyperglycémie. Aussi bien que les différentes questions posées sur les types de diabète, les conseils au diabétique, l’usage de l’insuline et des antidiabétiques, la glycémie. Découvrez les différents types de diabète, à savoir: prédiabète, diabète de grossesse, diabète de type 1, diabète de type 2

sucre - image

Le diabète

Recherche

Lors d’un repas l’ingestion de glucides, brisés en glucoseaugmente la glycémie ce qui induit la sécrétion d’insuline et d’amyline par les cellules bêta du pancréas. Des hormones incrétines, sont produites par les cellules situées dans l’intestin en réponse à un repas. Elles stimulent la sécrétion d’insuline. 

L’incrétine, après sa sécrétion, est rapidement dégradé dans la circulation par une enzyme, la dipeptyl-peptidase (DPP-4). L’incrétine inhibe la sécrétion du glucagon lorsque la glycémie est élevée en augmentant la sécrétion d’insuline. Elle améliore la survie des cellules bêta et leur capacité de se régénérer. Elle augmente la satiété. Elle ralentit la vidange gastrique[1].

Le foie et les muscles stockent l’excédent de glucosesous forme de glycogène. Les reins filtrent le glucoseet le retournent dans la circulation.

Entre 2 repas, elle se produit une demande d’énergie, la glycémie devient basse, les cellules alpha du pancréas secrètent du glucagon et les cellules bêta du pancréas diminuent leur production d’insuline; le foie convertit du glycogène en glucose; il y a aussi une libération de protéines présentes dans les muscles et de les lipides présents dans les tissus adipeux et la  glycémie augmente de nouveau sans causer une hyperglycémie, seulement une augmentation, puis l’insuline intérvient et l’énergie augmente.


Définition du diabète (Lewis et al, 2003)

Ensemble de troubles hétérogènes d’ordre génétique et clinique, caractérisés par des anomalies de l’homéostasie du glucose, entraînant une diminution de la sécrétion ou de l’activité de l’insuline par l’organisme (entre autres, dans le diabète, l’effet incrétine est insuffisant).  L’hyperglycémie  qui en résulte entraîne une perturbation du métabolisme des glucides, des lipides et des protéines.

Des anomalies structurelles peuvent se développer avec le temps, en particulier au niveau du système cardio-vasculaire (atteinte des gros vaisseaux), des reins (néphropathie), des yeux (rétinopathie), de l’habileté des nerfs à transmettre l’influx nerveux (neuropathie).

diabètede type 1 :

Il se caractérise par une destruction auto-immune des cellules bêta du pancréas R/A prédisposition génétique associée à différents agents.  Résultat: carence en insuline et en amyline.

  • Le glucosen’entre pas dans les cellules (hyperglycémie) R/A carence en insuline (résultat : somnolence, fatigue)
  • Diminution des réserves d’énergie et augmentation de vidange gastrique post prandiale  (Résultats : faim excessive ressentie (polyphagie)).
  • Carence en amyline, ce qui résulte en une augmentation de la vidange gastrique et de la sécrétion post prandiale de glucagon.
  • L’excès de glucosedans le sang est excrété par les reins (glycosurie) avec de l’eau et des électrolytes (Na,  K, Cl): diurèse osmotique ; Ce qui implique une polyurie qui résulte en une  déshydratation avec polydipsie et une augmentation d’osmolarité.
  • Carence en insuline et demande d’énergie persistante résulte en une dégradation des lipides et des protéines pour satisfaire la demande en energie. Ces réserves se transforment par le foie en corps cétoniques (déchets toxiques acides) qui s’accumulent dans le sang (cétonémie) et se déversent dans l’urine (acétonurie).   C’est la cétose.
  • L’adipolyse résulte en une perte de poids.

Traitement du diabètede type 1

  • insuline
  • alimentation variée & équilibrée en tenant compte des éléments de la vie quotidienne.
  • activité physique : mesurer la glycémie avant, pendant et après l’activité ; en présence de corps cétoniques, l’activité ne devrait pas être pratiquée (risques de détérioration métabolique).
  • gestion du stress

Prévention du diabète de type 1 : presque impossible.

diabète de type 2

Il se caractérise par une combinaison d’anomalies métaboliques qui s’installent peu à peu:

  • insulino-résistance
  • défaut de sécrétion de l’insuline et de l’amyline
  • augmentation de production de glucoseendogène par le foie
  • baisse de la sécrétion de l’incrétiine et augmentation de la vidange  gastrique.
  • lipotoxicité et glucotoxicité.

Facteurs de risque non modifiables :

  • Âge, i.e. > 40 ans
  • Génétique, avoir un parent du 1er degré atteint
  • Ethnies, i.e. autochtone, africain, asiatique, hispanique d ’Amérique
  • Femme ayant donné naissance à bébé > 4kg ou ayant présenté un diabète gestationnel

Facteur de risque :

  • le syndrome des ovaires polykystiques. Commence à la puberté et progresse lentement:
  • Aménorrhée ou menstruations irrégulières, dysménorrhée
  • Pas d’ovulation ou ovulations aléatoires (infertilité)
  • Hirsutisme, acné (avant la puberté)
  • Virilisation
  • Obésité avec distribution du tissu adipeux davantage comme chez l’homme. Implique une augmentation de l’insulino-résistance, donc une hyper insulinémie, donc risques de diabète, hypertension, artériosclérose et maladies de la vésicule biliaire.

Anomalies métaboliques du diabète de type 2

  • Le Pancréas s’épuise, donc une baisse de disponibilité de l’insuline et une baisse de captage et du transport du glucosedonc la glycémie reste élevée;
  • En parallèle, si il y a un excédent de poids et sédentarité (85% des cas), il y aurait une résistance des cellules à l’insuline ;
  • À cause de la baisse de la disponibilité de l’insuline: une augmentation de la  production de glucosepar le foie ce qui élève la glycémie;
  • Diminution de la disponibilité de l’amyline et de la  sécrétion de l’incrétine se traduisent en une élèvation de la glycémie et de la vidange gastrique.
  • En réponse: Augmentation de la sécrétion de l’insuline par le pancréas, hyperinsulinémie transitoire qui déminue la glycémie. Mais, le pancréas ne tient pas le coup ; Ce qui implique un épuisement du pancréas, une baisse de l’insulinémie, et une hyperglycémie. Donc le diabète.

Même si le diabète de type 2 se caractérise par une trop faible sécrétion d’insuline, la quantité d’insuline présente suffit à prévenir la dégradation des lipides et la production des corps cétoniques liée à cette dégradation. Par conséquent, l’acidocétose diabétique ne se manifeste pas dans la plupart des cas.

Traitement du diabète de type 2:

  • alimentation variée et équilibrée
  • programme d’activité physique
  • gestion du stress
  • parfois, antidiabétiques oraux
  • parfois insuline.

Prévention du diabète de type 2: possible et très importante

Dans le cas du diabète de type 2, il se peut que la personne soit diabétique depuis un moment déjà sans le savoir.  Elle peut alors présenter, au moment du diagnostic:

  • Vision trouble
  • Infections plus fréquentes, guérison plus lente des plaies
  • Peau sèche avec ou sans démangeaisons
  • Fourmillements mains et/ou pieds
  • Labilité émotive.

L’indice glycémique et le régime alimentaire :

Bacchus

La réponse glycémique n’est pas seulement fonction d’un composé appartenant à la classe des sucres simples ou à la classe des amidons, ou en d’autres termes, de la taille de la molécule. La réponse glycémique aux glucides dépend de plusieurs facteurs. Il s’agit notamment de la nature des glucides, de leur source, de leur mode de préparation, de la forme physique sous laquelle ils sont consommés, de la présence d’autres nutriments (lipides, protéines) et de fibres. L’indice glycémique permet une classification semi-quantitative des aliments en fonction de leur pouvoir hyperglycémique. Son application pour créer un régime alimentaire spécifique aux diabétiques dépend de la réponse obtenue. En revanche, ces résultats permettent d’éviter d’étiqueter le sucre et les sucreries comme des aliments interdits, même s’il peut sembler paradoxal de laisser les sujets apprécier leurs goûts alimentaires tout en réclamant des conseils diététiques (voir tableau ci-dessous).

En bref, parmi les facteurs susceptibles d’influencer la glycémie post-prandiale, il faut distinguer:

 
1 – Facteurs liés à l’alimentation

– Composition

Des niveaux élevés d’amidonnatif sous forme de granulés. L’amidonn’est généralement pas consommé dans son état natif; il subit normalement une étape initiale de gélatinisation. L’existence d’une relation inverse entre le taux d’amylose et la force de la réponse glycémique peut s’expliquer par la forte tendance de l’amidond’amylose à produire des gels durs, de l’amylose rétrogradé et des complexes amylo-lipidiques.
La proportion de glucoseet de fructoseprésente dans l’alimentation peut également affecter la réponse glycémique, le premier la faisant augmenter, le second la faisant diminuer.

– La forme physique de l’aliment

Cela détermine en partie la réponse glycémique. Des tests comparatifs ont été réalisés sur du riz. la réponse glycémique pour les grains entiers par rapport au riz moulu montre une différence plus prononcée que lorsque le riz blanc est comparé au riz brun. Des études sur les haricots et les pommes de terre ont produit des résultats similaires. Ces résultats s’expliquent donc aussi bien par le processus de broyage – qui brise les parois cellulaires végétales, facilitant l’action de l’amylase – que par les vitesses différentes de sortie des aliments de l’estomac.
Des scientifiques ont comparé la glycémie après ingestion d’une pomme (fruit), de pommes compotées et de jus de pomme. Le procédé de fabrication de la boisson à la pomme a assuré la préservation de ses fibres de fruits solubles (pectine). La consommation de cet aliment sous trois formes différentes a produit des augmentations glycémiques importantes et soudaines du même ordre de grandeur. Leurs durées étaient également identiques.

– Traitement technologique ou culinaire rend l’amidoncapable de résister à l’action des enzymes. Le processus impliqué dans la fabrication des pâtes alimentaires (à base de farine de blé dur) qui augmentera la transformation de l’amidonen un gélatinisé qui résiste à l’attaque de l’amylase. L’amidon industriel et sulé dans un réseau de gluten, entravant les processus hydrothermiques culinaires, modifiant la résistance à l’action des amylases.

– Présence d’anti-nutrimants

Les polyphénols agissent comme une inhibiteurs du système de digestion. Ces constituants, parfois regélatinisants, se réorganisent comme anti-nutriments, retardent la digestion de la structure cristalline composée d’amylose.

– Le rôle des lipides

Les lipides réduisent l’effet hyperglycémiant des glucides. Cela s’explique principalement par un ralentissement de la vidange gastrique. L’influence d’une charge lipidique sur la vidange gastrique et son impact sur l’indice glycémique et sur l’indice insulinémique ont été déterminés : 12 sujets sains ont ingéré au petit déjeuner 50 g d’amidonsous forme de spaghettis ; leur apport en lipides/protéines était de deux œufs, 20 g d’huile d’olive et 25 g de beurre. On a observé une décélération de la vidange gastrique du fait de la présence des lipides et une chute de la réponse
glycémique sans modification de la réponse insulinémique.
Les confiseries de type snack (tablettes de chocolat, biscuits) sont classiquement « cataloguées » comme hyperglycémiants. Deux chercheurs ont montré que les glucides des collations sont à 90 % mono- et disaccharides et provoquent une augmentation de la glycémie inférieure à celle provoquée par le glucose. Cependant, la variation de la glycémie était pratiquement identique à celle produite par les chips de pomme de terre, dont plus de 80 % de la teneur en glucides est sous forme d’amidongélatinisé. Les collations, comme les chips, contiennent des lipides et un peu de protéines, qui aident à réduire la réponse glycémique.

– Le rôle des fibres

Les fibres améliorent la tolérance aux glucides. Cet effet résulte de diverses actions :
augmentation du volume et de la viscosité du bol alimentaire, ralentissement de la vidange gastrique, altération de la réponse de l’axe entéro-insulaire, ralentissement de l’absorption intestinale (la fibre formant un film intermédiaire entre la lumière intestinale et les enzymes des bordures en brosse). Ainsi, les fibres visqueuses (pectine et gomme de guar) ont un effet marqué sur la glycémie.

2 – Facteurs liés au comportement alimentaire

– Composition d’un repas

La réponse glycémique diffère selon que l’aliment riche en glucides est ingéré seul ou dans le cadre d’un repas. Le repas glucido-lipido-protidique réduit le pic hyperglycémique. Ainsi la composition habituelle d’un repas avec entrée, plat, fromage et boudin semble adaptée. Des études à court et à long terme chez des sujets sains et diabétiques montrent que le sucre brun pris en quantité modérée au cours d’un repas (environ 10 à 15 % de l’apport calorique) n’a pas d’effet néfaste sur la glycémie.

– Fréquence de la prise alimentaire

Chez les sujets sains ou diabétiques, l’augmentation de la fréquence des repas diminue les réponses glycémiques et insulinémiques post-prandiales et réduit les concentrations sériques de cholestérol LDL et d’apoprotéines B. Cette méthode plus ou moins continue offre une alternative à la méthode de nutrition discontinue plus classique.

3 – Facteurs physiologiques

– Cinétique de la vidange gastrique

La méthode et la durée de la mastication déterminent la taille des particules alimentaires qui, à leur tour, ont un effet sur le temps nécessaire à la vidange gastrique : les particules les plus petites sont évacuées plus rapidement que les particules les plus grosses. Il est à noter que ces petites particules sont toujours évacuées plus lentement que les liquides. Le temps de vidange gastrique varie en fonction de plusieurs facteurs : la nature de l’aliment (solide versus liquide), sa densité énergétique et sa teneur en glucides, lipides et protéines, la présence de gomme de guar et la température à laquelle l’aliment est consommé. L’hyperglycémie produite après injection IV de glucoseralentit la vidange gastrique, probablement par un mécanisme intermédiaire provoqué par la libération d’insuline. Cela pourrait expliquer les modifications de la vidange gastrique observées chez certains diabétiques dont les taux de vidange gastrique étaient identiques pour les solides et les liquides.

L’indice glycémique : intérêt pour le quotidien

Sucre naturel versus sucre ajouté dans les aliments

On pense généralement que les sucres présents naturellement dans les fruits et légumes produisent une réponse glycémique et insulinémique plus faible que celle des aliments transformés contenant les mêmes quantités de sucre ajouté. Cependant, ce point de vue ne repose pas sur des arguments scientifiques.
Brand-Miller a étudié les réponses glycémiques et les réponses insulinémiques de sujets sains à 44 aliments contenant des sucres simples naturels ou des sucres ajoutés. L’indice glycémique moyen des aliments contenant des sucres ajoutés était de 58, l’aliment contenant des sucres naturels ayant un score de 53 (différence non significative). De même, l’indice insulinémique moyen pour les aliments contenant des sucres ajoutés était de 61, et de 56 pour les aliments contenant des sucres naturels (différence non significative).

– Effet de substitution

Slama, Hollenbeck, Bornet et Petersen ont étudié sur des sujets NIDDM et IDDM les effets du remplacement d’une partie substantielle de l’amidond’un repas de référence par des glucides simples (saccharose, miel). Tous les résultats n’ont montré aucune différence significative dans les réponses glycémiques postprandiales entre les repas à base de féculents ou de sucre. Les profils glycémiques moyens des diabétiques non insulino-dépendants non contrôlés ou bien contrôlés étaient similaires après la consommation d’un petit-déjeuner isocalorique avec 20 g de miel, 15 g de saccharoseou 30 g de pain. Une étude approfondie a été réalisée par Abraira et Derler, des diabétiques non insulino-dépendants ont reçu un régime composé de 50 % de glucides, 15 % de protéines et 35 % de lipides pendant 40 jours. Après une période de 5 jours d’ajustement des besoins énergétiques, les patients recevaient un régime contenant soit 220 g de saccharosesoit un poids équivalent sous forme d’amidon. Les mesures du contrôle glycémique (glycémie et hémoglobine glycolysée) ont été identiques et satisfaisantes pour les deux groupes tout au long de la période d’observation.
Pas de différence aussi pour des céréales enrichies en fibres ou non. L’indice glycémique des muffins et cakes à la banane préparés avec ou sans sucre était également du même ordre de grandeur. Cependant, les produits laitiers contenant du sucre (lait écrémé, yaourt) affichent un index glycémique supérieur à celui des aliments sans sucre ajouté. L’indice glycémique des aliments contenant du saccharoseétait de 62 ± 14 et l’indice insulinémique moyen était de 59 ± 19. Ces valeurs sont inférieures à celles d’une variété d’aliments riches en amidon comme le pain (IG
= 73) et de nombreux produits céréaliers sans sucre. De plus, les auteurs n’ont observé aucune hypoglycémie après consommation d’aliments contenant du saccharose.

Ces résultats démontrent donc que, par rapport aux féculents, de nombreux aliments contenant des sucres simples ne produisent ni hyper-ni hypoglycémie et ne compromettent donc pas l’équilibre glycémique.

– Ajout de sucres simples

Bantle a examiné dix sujets sains pour comparer les effets de l’ajout de différents
monosaccharides (glucose, fructose), disaccharides (saccharose) et amidon(blé, pomme de terre) sur la réponse glycémique produite par l’ingestion d’un petit-déjeuner isoglucidique de 700 Kca !.
Les aires sous la courbe sont caractérisées par une hiérarchie identique à celle que l’on retrouve lorsque différents glucides sont consommés entre les repas. Brand-Miller a étudié les réponses glycémiques et insulinémiques de 12 sujets sains à l’ingestion de céréales sans sucre additionnées de quantités croissantes de sucre (0, 21 et 43 g de saccharose). Les quantités de glucides, lipides et protéines sont cependant restées identiques. Une corrélation inverse a été observée entre l’index glycémique et la quantité de saccharoseajoutée aux céréales. La réponse insulinémique était significativement plus faible dans le cas des céréales contenant du sucre par
rapport à celle des céréales sans sucre.

– Loi GI die ! : le rôIe des sucres simples dans les paramètres biologiques

La valeur IG moyenne d’un régime est inversement corrélée à la présence de sucres simples. Les résultats des recherches de Wolever montrent que les sucres simples sont un déterminant du régime alimentaire à faible IG. Les aliments riches en sucres simples (lait IG = 46 ; fruits, pommes IG = 52) ont des IG inférieurs aux aliments riches en amidon(pain IG = 100 ; riz IG = 80-120 ; céréales petit-déjeuner IG = 90-130).

– Peut-on prédire l’index glycémique d’un repas ?

Une mise à jour récente éditée par Le Floch et Perlemuler revient sur les conclusions parfois contradictoires contenues dans la littérature. L’équipe de recherche de Laine a publié ses conclusions à l’effet que la réponse glycémique chez les sujets pouvait être prédite avec plus de précision si la composition glucidique du repas était prise en compte. Wolever, a par contre décrit la possibilité de calculer l’index glycémique moyen d’un repas en utilisant l’index glycémique de chaque aliment glucidique individuel. Ce faisant, Wolever a décrit une excellente prédiction de l’index glycémique d’un repas basé sur l’index glycémique de ses ingrédients individuels (variation
inférieure à 2% de la valeur moyenne attendue) chez les diabétiques insulino-dépendants et non insulino-dépendants. Chew, testant les effets hyperglycémiques de repas de différentes origines ethniques (indienne, italienne, chinoise, ouest-américaine et libanaise) chez huit sujets sains, est également arrivé à une méthode de prédiction très exploitable basée sur les réponses observées en référence aux indices glycémiques de ingrédients individuels.

En prenant ces résultats ensemble, il semble maintenant raisonnable de croire que les IG peuvent fournir des informations supplémentaires à celles déjà fournies par la seule teneur en glucides des aliments. Ces observations ont une certaine importance pratique puisqu’il est possible de prédire pour un individu donné, à partir de l’index glycémique, sa tolérance glycémique et donc de lui donner des conseils diététiques adaptés. D’autre part, ils démontrent la réputation injustifiée d’aliment interdit porté par les sucres simples.
 

Adnasse Abdellatif,

Tableau avec recherche et tri sur le tableau
Conseil Agricole
Aliment Etat Index glycémique
Abricot sec 30
Abricot frais 57
Abricot au sirop 64
Agneau épaule 0
Ail 30
Airelle rouge 45
Amande 15
Amarante 35
Amarante soufflée 70
amidons modifiés 100
Ananas frais 59
Ananas boite de conserve 65
Arachide cacahuète 15
Arrow-root 85
Artichaut 20
Asperge 15
aubergine 20
Avocat 10
avoine 40
Bagel 70
Baie de Goji 25
Banane pas trop mûre 53
Banane bien mûre 65
Banane plantain crue 45
Banane plantain cuite 70
Barre chocolatée 68
Barre énergétique 43
Barre muesli aux fruits secs 61
Betterave crue 30
Betterave cuite 64
Beurre de cacahuète sans sucre ajouté 40
Bière 88
Biscotte blanche 68
Biscuit 70
Biscuit complet sans sucre 50
Biscuit sablé 55
Biscuit salé crackers 70
Biscuit type petit beurre 50
Blé grains complets, cuits vapeur 41
Blé type Ebly 50
Blette 15
Blini 69
Boeuf bifteck 0
Boulgour cuit 55
Boulgour complet cuit 45
Brioche 70
Brocoli cuit 15
Brugnon frais 35
Cacahuète grillée salée 14
Cacao en poudre sans sucre 20
Canneberge 45
Capellini 45
Carotte crue 16
Carotte cuite à l’eau 48
Cassis 15
Cassoulet 35
Céleri branche cuit 15
Céleri rave cru, rémoulade 35
Céleri rave (1) cuit 85
Céréales sucrées 70
Céréales complètes sans sucre 45
Cerise 25
Champignon 15
Châtaigne 60
Chérimoya anone 35
Chicorée 40
Chips au maïs 42
Chips de pomme de terre 70
Chocolat au lait 64
Chocolat noir 0.7 44
Chou blanc 15
Chou-fleur 15
Choucroute 15
Choux 15
Choux de Bruxelles 15
Cidre brut 40
Citron 20
Citrouille (1) 75
Clémentine 30
Cœur de palmier 20
Coing frais 35
Concombre 15
Confiserie bonbon 78
Confiture 66
Confiture abricot, teneur réduite en sucre 55
Confiture fraise 51
Corn Flakes 81
Cornichon 15
Coulis de tomate 40
Courge (1) cuite 75
Courgette 15
Couscous 65
Couscous complet 50
Couscous intégral 45
Crabe 5
Crème anglaise 43
Crème glacée 60
Crêpe nature 69
Crêpe au sarrasin 50
Crevette cuite 5
Croissant 67
Datte fraiche 103
Doughnut donut 75
Echalote 15
Endive 15
Epices 5
Épinard cuit 15
Falafel aux fèves 40
Falafel aux pois chiches 35
Farine d’amande 20
Farine d’amarante 40
Farine d’épeautre 65
Farine d’épeautre intégrale 45
Farine d’orge mondé 30
Farine de blé 85
Farine de blé complète 60
Farine de blé intégrale 45
Farine de blé semi-complète 65
Farine de châtaigne 65
Farine de coco 35
Farine de farro intégrale 45
Farine de fonio 55
Farine de kamut intégrale 45
Farine de lentille 35
Farine de lupin 15
Farine de maïs 70
Farine de millet 70
Farine de noisette 20
Farine de pois chiche 35
Farine de quinoa 40
Farine de riz 95
Farine de riz complète 75
Farine de sarrasin 40
Farine de seigle complète 45
Farine de seigle intégrale 40
Farine de soja 25
Farine de souchet 35
Farro 40
Fécule de maïs 85
Fécule de pomme de terre 95
Fenouil 15
Fève cuite 48
Figue séchée 61
Figue 35
Flageolet cuit 31
Flan industriel 65
Flocon d’avoine traditionnels 59
Flocon d’avoine instantané 82
Fraise 25
Framboise 25
Frites surgelées, cuites au micro-onde 75
Frites 82
Fromage blanc (2) non égoutté 30
Fromage de chèvre (2) 0
Fruit de la passion 30
Galette de riz soufflé 85
Gâteau de Savoie industriel 46
Gaufre 76
Gaufrette fourrée aux fruits 77
Gingembre 15
Glace 61
Gnocchi 68
Graine de courge 25
Graine de lin 35
Graine germée 15
Graine germée de céréale 15
Grains de blé soufflés 74
Grenade 35
Groseille 25
Haricot beurre 31
Haricot blanc cuit 35
Haricot mange-tout 15
Haricot mungo soja 25
Haricot rouge 28
Haricot rouge boite de conserve 40
Haricot vert cuit 30
Haricots noirs 35
Homard 5
Houmous 6
Igname 37
Jus d’ananas 46
Jus d’orange 52
Jus d’orange industriel 65
Jus de canne à sucre 65
Jus de canneberge 58
Jus de carotte 43
Jus de citron sans sucre 20
Jus de mangue sans sucre 55
Jus de pomme sans sucres ajoutés 44
Jus de raisin sans sucre 55
Jus de tomate sans sucres ajoutés 38
Jus pamplemousse sans sucres ajoutés 48
Kaki 50
Kamut intégral 40
Ketchup 55
Kiwi (1) 53
lactose 46
Lait concentré sucré 61
Lait d’avoine crue 30
Lait d’amande 30
Lait de coco 40
Lait de riz 85
Lait de soja 36
Lait demi-écrémé (2) 30
Lait écrémé (2) 32
Lait en poudre (2) 30
Lait entier (2) 27
Langouste 5
Lasagne 72
Lentille boite de conserve 48
Lentille corail 26
Lentille verte séchée, cuite à l’eau 48
Levure de bière 35
Litchi dénoyauté, appertisé 79
Litchi frais 50
Lupin 15
Macaroni cuit 47
Maïs doux cuit 54
Maizena amidonde maïs 85
Maltodextrine 95
Mandarine 30
Mangue 51
Manioc 55
Marron 60
Mayonnaise industrielle 60
Mélasse 70
Melon (1) 67
Miel mélange typique 62
Mil 70
Milk shake framboise 32
Millet 71
Moutarde 35
Moutarde avec sucre ajouté 55
Muesli naturel 49
Muesli sucré 65
Muffin aux pommes fait maison 46
Mûre 25
Myrtille 25
Navet cru 30
Navet (1) cuit 85
Nectarine fraiche 35
Noisette 15
Noix 15
Noix de cajou salée 22
Noix de coco fraiche 35
Noix de macadamia 0
Noix de pecan 10
Nougat 40
Nouille blé tendre 70
Nouille chinoise cuites à l’eau 65
Nugget de poulet surgelé et réchauffé 46
Oignon 15
Olive 15
Orange 42
Orge mondé 25
Orge perlé cuit à l’eau 60
Oseille 15
Pain au chocolat 65
Pain au lait 60
Pain au seigle noir 41
Pain aux céréales 43
Pain azyme 70
Pain azyme intégral 40
Pain blanc baguette 95
Pain blanc sans gluten 90
Pain complet 65
Pain d’épeautre intégral 45
Pain de kamut 45
Pain de mie blanc 70
Pain de mie complet 71
Pain de riz 70
Pain de seigle 65
Pain essène céréales germées 35
Pain hamburger 85
Pain intégral 49
Pain noir Pumpernickel (pain noir allemand) 50
Pain pita 57
Pamplemousse 25
Panais (1) 85
Papaye 56
Pastèque (1) 72
Patate douce cuite à l’eau 46
Patate douce cuite au four 61
Pâte à tartiner aux noisettes 33
Pâtes cuites en 20 minutes 61
Pâtes aux oeufs 40
Pâtes complètes 45
Pâtes de riz intégral 65
Pâtes fraîches 75
Pâtisson 0
Pêche au sirop 58
Pêche fraiche 42
Petit pois boite de conserve 41
Petit pois surgelé, cuit à l’eau 48
Petits pois frais 35
Pistache 15
Pizza 60
Poire 38
Poire au sirop 44
Poireau 15
Pois cassés 25
Pois chiche sec, cuit à l’eau 28
Pois chiches boite de conserve 35
Pois mange tout 15
Poisson gras type saumon à la vapeur 0
Poisson maigre type cabillaud à la vapeur 0
Poisson pané surgelé 38
Poivron 15
Polenta 68
Pomme fraiche 38
Pomme de terre cuite au four 95
Pomme de terre pelée bouillie 78
Pomme de terre à la vapeur avec peau 65
Pomme de terre nouvelle bouillie, avec peau 78
Pop-corn cuit au micro-onde 85
Porc côte grillée 0
Porridge bouillie de flocons d’avoine 60
Potiron (1) 75
Poudre de caroube 15
Pousse de bambou 20
Prune 39
Pruneau d’Agen en sachet, sans noyau 52
Purée d’amandes sans sucre 35
Purée d’amandes complètes sans sucre 25
Purée de noisettes entières sans sucre 25
Purée de pomme de terre instantanée 83
Purée de pomme de terre maison 80
Quatre-quart industriel 54
Quinoa cuit 35
Radis 15
Raisin 53
Raisin blanc 45
Raisin sec 64
Ratatouille 20
Ravioli 65
Ravioli à la viande sans sauce 39
Rhubarbe 15
Risotto 70
Riz à cuisson rapide précuit 87
Riz au lait sucré 75
Riz Basmati cuit à l’eau 58
Riz blanc cuit à l’eau 64
Riz brun 50
Riz collant glutineux 90
Riz complet 50
Riz de Camargue 60
Riz sauvage 35
Riz soufflé 95
Roquette 15
Rutabaga 72
Salade verte 15
Salami 0
Salsifi 30
Sauce tomate 40
Saucisse type Francfort cuite à la poêle 0
Semoule cuite à l’eau 5 minutes 55
Semoule complète 50
Semoule intégrale 45
Sésame graines 35
Sirop d’agave 15
Sirop d’érable 54
Sirop de blé 100
Sirop de glucose 100
Sirop de maïs 115
Sirop de riz 100
Soda orange 68
Soda type cola 63
Soja 15
Son blé ou avoine 15
Sorbet 53
Soupe à la tomate industriel 38
Soupe de lentille industriel 44
Soupe de pois cassés industriel 60
Spaghettis cuits 57
Sucre glucose 100
Sucre saccharose 68
Sucre fructose 19
Sucre roux 70
Surimi 50
Sushi 55
Taboulé 45
Tacos 70
Tagliatelle bien cuites 55
Tahin purée de sésame 40
Tamari sauce soja sans sucre 20
Tamarin 65
Tapioca 85
Tarte à la fraise 42
Tempeh 15
Thon 0
Tofu soja 15
Tomate 30
Tomate séchée 35
Topinambour 50
Tortellini cuit, nature 50
Tournesol graines 35
Veau escalope 0
Vermicelle cuit 35
Vermicelle de soja 30
Vinaigre 5
Yaourt au lait de soja et aux fruits 50
Yaourt aux fruits (2) pauvre en matières grasses 26
Yaourt à boire aux fruits (2) 38
Yaourt aromatisé sucré (2) 33
Yaourt au soja aromatisé 35
Yaourt au soja nature 20
Yaourt maigre aromatisé (2) 31
Yaourt maigre aux fruits (2) avec edulcorant 14
Yaourt nature (2) 36

Questions réponses au langage facile

Suis-je une personne à risques ?

Bacchus

Suis-je une personne à risques ?

 

Le diabète signifie que l’organisme a une incapacité de produire ou d’utiliser l’insuline. L’insuline est une hormone essentielle qui vous permet d’utiliser le glucoseen énergie. Sans elle, le glucoses’accumule dans le sang et causent d’importants dommages à vos organes – en particulier les reins, les cœurs, les nerfs, et les yeux. Sans une maîtrise efficace de notre nutrition et de notre mode de vie, nous sommes tous des personnes à risques.

 

Il existe trois types de diabète: Type I, Type II et le diabète gestationnel.

 

Le diabète de type I

 

Le diabète de type I a été longtemps appelé diabète juvénil, parce qu’on croyait que seuls les enfants le développaient. Mais, en réalité, pratiquement n’importe qui peut développer un diabète de type I et il n’a rien à voir avec le régime ou l’exercice, bien que les deux, on le verra plus loin, peuvent vous aider à mieux le contrôler.

 

Causes

 

Il existe deux principaux facteurs de risque de développer le diabète de type I. Votre pancréas ne produit plus d’insuline et ne pourra jamais plus en en produire.

 

La génétique et l’histoire familiale

 

Si vous avez un père, une mère, sœur ou frère avec le diabète de type I, alors faites-vous régulièrement contrôler. N’attendez pas que la maladie se déclare. Assurez-vous que la personne qui vous suit régulièrement connaît l’histoire de votre famille. Si vous veniez à développer cette maladie, plus tôt vous serez dépisté, plus tôt vous pourrez vous débarrasser des problèmes liés à ce diabète de type I.

 

Il est important de noter que ce n’est pas parce qu’un parent est atteint de la maladie que tous les enfants vont la développer. Mais, vous devez connaître votre niveau de risque pour que vous puissiez prendre soin de vous-même et rester vigilent face à la maladie.

 

Le Pancréas

 

Le pancréas est responsable de la libération d’insuline qui contrôle les taux de sucre dans le sang. Il y a beaucoup de facteurs qui peuvent endommager le pancréas, amenant le diabète de type I.

 

Une fois encore, c’est en prenant soin de vous, en mangeant équilibré et en faisant de l’exercice que vous pourrez efficacement vivre sans problèmes particuliers. Le pancréas peut être mis à mal avec une mauvaise alimentation, un cancer ou une fibrose kystique.

 

Il y a un troisième risque lié à la présence d’un précédent diabète de type II. Lorsque vous développez un diabète de type II, le pancréas peut à tout moment s’arrêter de fonctionner, vous devenez alors de type I. C’est pour cette raison que l’alimentation et l’exercice sont indispensables au traitement et à la prévention de tous les types de diabète.

 

Les symptômes

 

Il y a certains signes révélateurs qui permettent de détecter un diabète de type I.

 

Ils comprennent (sans ordre particulier)

perte de poids inexpliquée,
extrême soif,
mictions fréquentes,
la faim en permanence,
une fatigue récurrente,
une vision floue,
des blessures qui ne guérissent jamais.

 

Si vous ressentez l’un de ces symptômes, ne tardez pas à voir votre médecin pour vérifier. Une attente trop longue pourrait entraîner des problèmes plus importants, parfois un coma et quelques fois même, la mort.

 

Le diagnostic

 

La première chose à faire est de faire une simple prise de sang qui déterminera le taux de glycémie à jeun. Si le résultat venait à être positif, il faudrait déterminer le type de diabète. Le type I est défini par l’absence de production d’insuline.

 

Le traitement du diabète dépend du patient. Vous serez probablement dirigé vers un endocrinologue spécialiste de cette pathologie. Mais il faudra aussi voir un nutritionniste et parfois un psychothérapeute. Vous

devez également voir un ophtalmologue pour éviter des problèmes avec votre vue qui peut se dégrader rapidement sous l’effet d’un diabète de type I.

 

Le diabète de type I nécessite des injections quotidiennes d’insuline. Aujourd’hui il existe des pompes à insuline qui permettent un meilleur confort de vie. Chaque cas est différent, soyez attentif aux recommandations de votre équipe médicale.

 

Le diabète de type II

 

Le diabète de type II est défini par l’incapacité de l’organisme à transformer le glucosemême si le pancréas produit suffisamment de l’insuline. C’est un diabète qui survient plus tard dans la vie, Il est principalement dû à un état de résistance à l’insuline, associé au surpoids.

 

Causes

 

Il y a plusieurs facteurs de risque qui favorisent le développement du diabète de type II. Ils ne doivent pas être ignorés. Si vous êtes obèse ou sédentaire, vous avez un risque plus élevé de développer un diabète.

 

Comme dans le diabète de type I, la génétique joue un rôle majeur. Si vous avez des antécédents familiaux de diabète, vous êtes plus susceptibles de développer la maladie. Les gens qui ont été diagnostiqués comme intolérants au glucoseou insulino-résistant ont également plus de chances de développer le diabète de type II. Le stress, les problèmes environnementaux, des conditions alimentaires médiocres peuvent concourir au développement de cette pathologie.

 

Les symptômes

 

Pour l’essentiel ce sont les mêmes que pour le diabète de type I. Souvent plus doux, ils passent souvent inaperçus jusqu’à ce que les premiers dommages soient visibles. Si vous avez des facteurs de risques, si vous remarquez des problèmes, il est important de faire une vérification rapidement. Votre médecin vous indiquera la marche à suivre.

 

Diagnostic

 

Si vous avez plus de 45 ans, que vous avez un peu d’embonpoint, que le sport n’est pas votre activité préférée, vous êtes plus susceptible de développer le diabète de type II. Si vous pensez que vous vous trouvez avec l’un des symptômes alors n’hésitez pas à faire appel à votre médecin. Plus le diabète est pris tôt, plus il est facile à gérer.

 

Traitement

 

On ne le répétera jamais assez, chaque patient est différent, il est donc difficile de dire quel sera votre traitement. Mais, il s’accompagnera d’un changement de style de vie et vous obligera à la prise régulière de médicaments.

 

Contrairement au type I, le diabète de type II vous oblige à un changement complet de mode de vie, une modification de votre alimentation, et surtout si vous êtes en surpoids, à mettre en place un programme d’exercices physiques en essayant au maximum de diminuer le stress.

 

Le diabète de type II est une maladie que l’on peut traiter facilement avec une alimentation saine et équilibrée, on ne le répétera jamais assez.

 

Le diabète gestationnel

 

C’est un état spécifiques aux femmes, sans qu’il y ait de problèmes apparents mais qui, diagnostiqués, montrent un taux élevé de glucosedans le sang au cours de la grossesse.

 

Les principaux facteurs de risque sont :

 

L’obésité maternelle – Il est important pour toute femme de planifier sa grossesse pour essayer de maintenir un taux normal avec un régime alimentaire approprié et de l’exercice.

 

La génétique – si vos parents, frères ou sœurs ont le diabète ou si les femmes de votre famille ont eu du diabète pendant leur grossesse alors vous avez un risque plus élevé.

 

La naissance d’un bébé avec un grand poids – avoir un bébé de plus de 4 kg vous prédispose à une probabilité plus élevée de développer un diabète.

 

Si vous étiez diabétique avant la grossesse, il peut se renforcer pendant cette période, sans toutefois porter préjudice au bébé et à la maman. Une surveillance par un médecin est impérative.

 

Indépendamment de vos facteurs de risque, votre médecin doit vous proposer des examens réguliers pour vérifier votre glycémie. Une prise en charge rapide des problèmes, vous évitera bien des misères.

Quelles sont les complications du diabète ?

Bacchus

Quelles sont les complications du diabète ?

 

De nombreux problèmes graves peuvent survenir pour les personnes souffrant de diabète. Ces risques augmentent exponentiellement s’ils ne sont pas traités. Traiter le diabète avec des médicaments associés à une nutrition adéquate peut contribuer à retarder ou éliminer ces problèmes. Donc, si vous avez du diabète ou un pré-diabète, il est impératif que vous puissiez surveiller de près votre état de santé.

 

La cécité – Même si vous êtes traité, de nombreuses personnes souffrent de problèmes oculaires, de diminution de la vision, voire de cécité. Une fois ou deux par an, vérifier votre vue peut permettre de pallier rapidement un problème oculaire.

 

Chaque année il est nécessaire de faire un examen du fond de l’œil qui permet d’évaluer l’état des vaisseaux sanguins présents sur la rétine et d’examiner la macula. De nombreux compléments alimentaires peuvent vous aider à prévenir ces dommages comme la lutéine et la myrtille.

 

Insuffisance rénale – le diabète endommage les petits vaisseaux sanguins. Ce dommage occasionne des problèmes rénaux fréquents chez les diabétiques. Informez votre médecin si vous veniez à constater des problèmes urinaires ou à subir beaucoup d’infections.

 

Surveillez la coloration de vos urines surtout si elles présentent des odeurs particulièrement fortes. Au même titre que le foie, les reins sont les nettoyeurs du corps. Ils participent aux traitements et à l’élimination de bon nombre de déchets toxiques. S’ils venaient à mal fonctionner, la santé se dégraderait très vite. Un point à ne pas négliger.

 

Problèmes cardio-vasculaires – L’un des plus grands problèmes des personnes souffrant de diabète est la maladie cardio-vasculaire. Vous pouvez développer une maladie coronarienne qui peut conduire à un infarctus. De nombreuses personnes qui découvrent leur diabète lorsqu’il est trop tard : ils ont déjà subi une attaque cardiaque. Il est donc indispensable d’effectuer des contrôles réguliers auprès d’un cardiologue.

 

L’amputation – Le diabète, nous l’avons vu, endommage les petits vaisseaux sanguins, mais aussi les veines et les nerfs. Certaines personnes souffrant de diabète rencontrent des difficultés avec leurs extrémités inférieures (les jambes et les pieds). Des nerfs endommagés peuvent vous empêcher de réaliser que vous avez des problèmes aux pieds.

 

N’hésitez pas à consulter un médecin si vous découvrez une partie insensible sur vos jambes ou vos pieds. Ces problèmes peuvent nécessiter, dans les cas graves, une amputation.

 

Il est indispensable d’avoir une hygiène parfaite et de surveiller la sensibilité de vos pieds. Consultez votre médecin dès que vous constatez le moindre problème.

 

Comment éviter les complications du diabète ?

 

Si vous avez du diabète, indépendamment du type (I ou II), il est important d’essayer de gérer et de maintenir votre glycémie aussi près que possible de la normale. C’est à cette seule condition que vous limiterez les problèmes les plus importants. Selon le type de diabète que vous avez, votre régime prendra bien des formes différentes et se révélera d’une importance capitale.

 

Suivez les instructions de votre médecin et faites régulièrement un test sanguin. Avec le diabète de type I, en fonction de la quantité d’insuline que vous prenez, il est probable que votre médecin vous demandera de tester au moins trois fois ou plus par jour votre taux de glycémie (généralement après les repas), avant et après l’exercice physique, avant de vous coucher et parfois même pendant la nuit.

 

Avec le diabètede type II, vous vous testerez généralement le matin avant le déjeuner et ensuite après les repas. Néanmoins, lorsque vous avez un doute, n’hésitez pas à faire cette mesure.

 

Votre médecin vous donnera les niveaux de sucre dans le sang que vous devrez maintenir pour stabiliser la maladie. Généralement, en moyenne, avant les repas votre niveau de sucre dans le sang doit être entre 70 et 130, après un repas 180, et après le jeûne (au matin) entre 90 et 130 (mg/l). N’hésitez pas à lui demander de vous aider à comprendre ces chiffres, d’une part vous les suivrez bien mieux et d’autre part ils vous permettront de mieux réguler votre diabète.

 

Un médecin ou un endocrinologue pourra également prescrire un régime spécifique. Si vous voulez gérer et contrôler vous-même votre diabète pour éviter les complications, il est important de prendre toutes ces

informations au sérieux et suivre les prescriptions médicales. Il est indispensable de suivre à la lettre le régime alimentaire approprié.

 

Rien ne vous empêchera alors de prendre des plantes médicinales et des compléments alimentaires pour aider votre corps à mieux s’adapter à cette nouvelle situation.

 

Quelles sont les idées fausses autour de la maladie ?

Bacchus

Quelles sont les idées fausses autour de la maladie ?

 

Il existe de nombreux mythes associés au diabète qui peuvent facilement être effacés. Il est important que les gens comprennent que la communauté médicale n’essaie pas de cacher une potentielle guérison du diabète, pas plus qu’elle ne veuille vous garder sous médicament pour s’enrichir. Le nombre de diabétiques augmente régulièrement d’année en année dans le monde.

 

Vous n’empêcherez donc pas l’industrie pharmaceutique de prospérer. Elle n’a aucun intérêt à cacher quoi que ce soit. Elle s’enrichira quoi qu’il arrive. La vérité, c’est que les traitements disponibles aujourd’hui ont progressé. Il n’y a pas si longtemps encore des diabétiques décédaient des complications de leur maladie.

 

Aujourd’hui, avec les connaissances largement disponibles dans des publications, sur Internet, auprès de conférenciers, les diabétiques peuvent apprendre à mieux gérer leur maladie seul et à vivre plus longtemps en ayant une vie normale.

 

Consommer du sucre provoque-t-il le diabète ? – Manger du sucre ne provoque pas le diabète, ceux qui souffrent de diabète (ou ceux qui veulent vivre une vie saine) doivent éviter le sucre autant que possible. Les desserts et les boissons à haute teneur en sucre doivent être bannis. Manger des légumes à tous les repas et des fruits pour le dessert ou entre les repas.

 

Le sucre ne cause pas le diabète, il est simplement un facteur aggravant pour tous ceux qui peuvent développer cette pathologie. Lorsque l’on est en bonne santé il est naturellement et rapidement éliminé. Comme en tout, c’est l’excès qui déclenche la maladie. Toutefois, le fait de manger trop et/ou d’être obèse peut conduire à un risque plus élevé de devenir diabétique.

 

Toutes les personnes obèses ont elles le diabète ? – De nombreuses personnes en surcharge pondérale, ne développeront jamais un diabète.

Néanmoins, si vous êtes en surpoids ou seulement si vous avez un peu d’embonpoint vous devriez sérieusement prendre les choses en mains pour éviter cette maladie.

 

La vérité est que toutes les personnes souffrant d’embonpoint ne développent pas un diabète, mais présentent un risque plus élevé de le développer. Il n’y a pas d’excuses pour rester un surpoids. Réduisez vos calories, éliminez les aliments avec une haute teneur en matières grasses (charcuterie), et en sucre (glucose).

 

Faites 30 minutes d’exercices physiques par jour. Les diabétiques et les autres qui tiennent compte de ce régime jouissent d’une meilleure santé plus longtemps. Au-delà du diabète, les personnes en surcharge pondérale risquent des problèmes cardiaques et articulaires qui peuvent compliquer plus encore leur diabète.

 

Vivre avec le diabète, c’est dur ! – Avoir le diabète (surtout le diabète de type I) ne rend pas la vie plus difficile, c’est simplement une autre façon de vivre. Des outils simples ont été inventés pour vous aider à tester et à prendre vos médicaments dans le respect de la vie privée sans grandes difficultés. Vous devrez être plus prudents avec la consommation alimentaire.

 

La mise en place d’un régime est toujours difficile les premiers temps, mais une fois que l’on a compris son importance, cela devient naturel, machinal. C’est même un plus pour votre santé et votre futur. Plus encore, c’est souvent grâce à cela que toute la famille prend en compte les bonnes attitudes alimentaires.

 

Le diabète est-il contagieux ? – Ce n’est pas parce que vous êtes diabétique que toute votre famille ou votre entourage va le devenir. Il n’y a aucune raison pour que quelqu’un souffrant de diabète le transmette autour de lui. Il s’agit d’un dérèglement du pancréas lié à une personne, pas à tout son entourage.

 

Le diabète est une maladie liée à une production insuffisante d’insuline ou à un mauvais usage de celle-ci. Il n’y a donc aucun risque de contracter cette maladie auprès de diabétiques. On doit toutefois noter que des diabétiques le sont de père en fils, il est donc clair que la génétique joue un rôle dans la transmission de la maladie, mais un homme ne le transmet pas à son épouse, ni à ses enfants, il n’y a rien d’automatique.

 

Un simple régime peut guérir le diabète ! – Un régime alimentaire associé à de l’exercice et une vie plus saine peut contribuer à améliorer le taux de glycémie, à le stabiliser. Parfois le seul régime ne suffit pas, même lorsque vous faites tout ce que vous devez faire.

 

La plupart du temps lorsque l’on met en place un régime, il faut du temps pour que les effets bénéfiques se ressentent. Essayez de ne pas vous décourager, écoutez votre médecin, faites du mieux que vous pouvez et surtout si les résultats ne sont pas au rendez-vous, ne culpabilisez pas. Patientez et persévérez.

 

On estime aujourd’hui à 20 % le nombre de diabétiques qui sortent complètement de leur maladie et retrouvent un fonctionnement normal. Ils conservent malgré tout le même régime alimentaire et la même hygiène de vie.

 

Peut-on guérir du diabète ? – De nombreuses études, partout dans le monde, tendent à démontrer que l’on peut guérir du diabète. N’hésitez pas à lire toute la documentation qui est publiée régulièrement.

 

Assurez-vous que vos sources soient fiables. il est indispensable d’essayer d’autres méthodes et d’autres produits (les plantes et compléments alimentaires, la naturopathie, la sophrologie, etc.).

 

Aujourd’hui des personnes diabétiques guérissent. Elles sont de plus en plus nombreuses, un énorme espoir pour tous ceux qui en souffrent.

 

N’hésitez pas non plus à faire appel à des techniques comme la sophrologie qui peut vous aider à mieux appréhender la vie ou à voir pendant quelques temps un psychothérapeute pour dissiper des problèmes psychologiques.

 

Beaucoup de personnes développent un diabète suite à un problème psychologique, là aussi voir un thérapeute ne suppose pas que nous soyons fous. Parfois, simplement recadrer les choses ou mettre un nom dessus, suffit pour retrouver l’équilibre et prendre un nouveau départ.

Comment aider un enfant diabétique à vivre une vie normale ?

Bacchus

Comment aider un enfant diabétique à vivre une vie normale ?

 

Un enfant diabétique s’engage sur une route longue et difficile. Il doit à tous les moments de sa jeune vie, surveiller son alimentation. Là où ses amis et camarades mangent de tout, lui ne pourra pas toujours les suivre.

 

Mais, heureusement, vous pouvez lui rendre la vie plus facile en planifiant à l’avance son régime et ses actions journalières. Il faut aussi, parler ouvertement à votre enfant et lui expliquer pourquoi vous faites cela. Il ne doit pas être embarrassé. Surtout ne cachez rien, répondez à toutes ces questions.

 

Cacher une chose peut être beaucoup plus dangereux que de donner une réponse, même si elle est partielle ou imparfaite. N’hésitez pas à lui dire que vous aussi, vous ne savez pas, que vous allez vous renseigner ou faire des recherches, en l’associant, c’est important. En agissant de la sorte votre enfant gardera confiance en vous, se sentira normal et ne considèrera pas qu’il a un mauvais secret à garder.

 

Planifier à l’avance – Chaque jour vous devez l’aider à planifier ses repas, ses collations et lui rappeler s’il a des analyses ou des injections. Pour les plus petits il y a des risques à tous les niveaux parce qu’ils ne comprennent pas toujours l’importance de ce qu’ils font.

 

Dans tous les cas, il est important de laisser votre enfant libre d’envisager sa vie et occasionnellement de transgresser l’interdit, afin qu’il ne se sente pas laissé de côté. Mais là encore, ce qui est bon pour votre enfant diabétique est également bon pour les autres enfants.

 

N’oubliez pas qu’ils ne sont pas différents des autres enfants qui devraient manger un repas sain et équilibré, sans sucre avec beaucoup d’activité chaque jour et de bien s’hydrater. Il est important pour votre enfant de suivre son taux de sucre dans le sang régulièrement. Vous devez vous occuper de cet enfant comme vous le feriez pour d’autres, sans plus d’attention, ni moins.

 

Traiter votre enfant avec d’autres enfants – La meilleure façon d’aider votre enfant est de le laisser avec d’autres enfants. Essayez de rendre sa maladie interactive, présentez la chose comme un jeu. Votre enfant se sentira investi d’une mission. Avec des termes appropriés et une alimentation saine et goûteuse, vous verrez : à la fin, c’est lui qui vous aidera.

 

Parlez aux enseignants – Les enseignants et les personnes qui s’occupent de votre enfant ont besoin de savoir tout sur l’état de votre enfant. Certaines écoles aujourd’hui n’ont plus d’infirmières, il est donc indispensable que les responsables d’établissements scolaires connaissent votre enfant.

 

Parfois, si l’enfant ne dispose pas d’une pompe à insuline et que vous ne pouvez pas quitter votre travail pour faire cette injection, l’enseignant ou une personne de l’établissement pourra le faire. Prenez le temps de passer une journée ou deux à l’école avec lui, afin que vous puissiez passer par toute la procédure et de les regarder faire, de cette façon vous vous sentirez rassuré.

 

Être un exemple – Ne pas manger d’aliments quels qu’ils soient devant votre enfant en dehors des repas. Vivez une vie saine et laissez votre maison comme un endroit sûr et éloigné de toutes tentations. Cela ne veut pas dire de tout cacher, cela veut dire de tout ranger.

 

Il ne faut pas que votre enfant se sente privé ou frustré, ni qu’il soit mis à l’écart par rapport à ses frères et sœurs. Lorsque vous donnez aux frères et sœurs, donnez-lui aussi, en moins grande quantité, mais donnez. Si vous sortez au restaurant, expliquez-lui qu’il mangera comme tout le monde, mais, là aussi, en moins grande quantité. Le pire pour l’enfant est de se sentir à l’écart de la famille.

 

N’oubliez pas que les enfants souffrant de diabète vont vivre une vie aussi longue que les autres, surtout s’ils surveillent leur santé et prennent soin d’eux-mêmes comme on leur aura appris. Faites attention à leurs repas, calculez et apprenez-leur à calculer les quantités de glucides qu’ils peuvent ingérer à chaque fois. Vous verrez votre réussite lorsque l’enfant se gérera seul et que cette contrainte sera devenue un jeu.

Peut-on éviter d’être diabétique ?

Bacchus

Peut-on éviter d’être diabétique ?

 

La plupart des gens peuvent éviter une quantité importante de maladies avec seulement plus d’attention sur leur mode de vie, en faisant de l’exercice physique régulièrement et en appliquant un régime alimentaire approprié et de qualité.

 

Etre un expert en calories ne suffit pas, cela n’a d’ailleurs aucun intérêt. Il est important d’avoir une alimentation de base adaptée pour obtenir les meilleurs résultats si l’on veut réduire les risques de développer un diabète.

 

Selon l’Institut National de la Santé et les centres de contrôle et de prévention des maladies, le diabète de type II est une maladie qui pourrait être évitée dans la plupart des cas. Les recommandations essentielles portent sur un changement radical de style de vie et une modification, parfois très simple de l’alimentation.

 

Exercices physiques – Tous les jours, au moins 30 minutes par jour, cinq jours par semaine. Vous pouvez rendre l’exercice amusant. Faites du jardinage, promenez votre chien, faites vos courses à pied, évitez la voiture si vous le pouvez, faites de la marche, de la course. Adhérez à un club de gym est le plus sûr moyen d’avoir une activité physique régulière.

 

Perdre du poids – Perdre seulement 10 % de votre poids corporel peut considérablement réduire votre risque de développer un diabète de type II. Si vous êtes toujours en excès de poids, essayez de trouver un naturopathe, un nutritionniste ou un coach qui vous permettra d’obtenir de meilleurs résultats.

 

Manger sain – Rien n’est plus important que la qualité de votre alimentation. Il n’est pas nécessaire de consommer des produits bios pour être en bonne santé, mais il faut reconnaître que c’est un plus pour un régime alimentaire sain.

 

De plus en plus d’études montrent qu’une consommation raisonnée de fruits et légumes associée à des céréales et du poisson, permet de réduire considérablement de nombreuses maladies.

 

Benjamin Franklin a dit un jour que, « Une once de prévention vaut une livre de guérison ». Rien ne peut être plus vrai. Nous l’avons pendant longtemps sous-estimé, voir ignoré. Si l’on considère tous les risques que nous pouvons tous éviter par de simples changements dans notre régime alimentaire et l’ajout d’exercices dans la journée, on prendrait très vite conscience de la qualité de vie qui serait la nôtre.

Comment gérer son diabète?

Bacchus

Comment gérer son diabète ?

 

« Que la nourriture soit ta médecine. » – Hippocrate

 

Selon de nombreux médecins, dont le Dr. Joseph Mercola, le Dr. Michelle Magee, Dr. Caldwell Esselstyn, le Dr. Neal Barnard, le Dr. T. Colin Campbell et d’autres aux USA, vous devez absolument mettre en place une nouvelle façon de vous nourrir. Ils affirment que plus vous modifierez votre régime alimentaire tôt, mieux cela sera pour vous à long terme. Ils ajoutent que la pire chose que nous pourrions faire pour le diabète de type II, c’est d’aller vers l’insuline en oubliant complètement la notion nutritionnelle.

 

Beaucoup de gens dans le passé, avaient choisi de suivre les progrès de la science, mais maintenant avec les études effectuées par l’Institut National de la santé, cette population découvre que le régime et l’exercice peuvent inverser le diabète de type II. Personne ne dit que c’est facile. Vous devrez être très sévère avec vous-même, mais les résultats vous étonneront.

 

La nutrition est la première et la meilleure chose que vous pouvez contrôler pour améliorer votre santé. L’Institut National de la Santé recommande une alimentation à base de végétaux, en éliminant les produits animaux et les graisses ajoutées, ainsi que toutes les formes de sucre et de privilégier les aliments qui combattent et inversent le diabète de type II.

 

De nombreux malades trouvent qu’ils ont une glycémie normale après quelques mois avec un programme de réduction de l’embonpoint. Ils prennent rapidement conscience du coté malsain que leur situation avait en début de programme. La chose importante lorsque l’on applique cette façon de se nourrir, c’est que l’on n’a pas à compter les calories, et surtout on ne ressent pas la faim. Vous pourrez savourer de délicieux plats tant qu’ils sont fabriqués à partir de recettes et de denrées alimentaires d’origine végétale.

 

Manger jusqu’à ce que vous soyez satisfait une grande variété d’aliments comme les légumes, les légumineuses, les noix, les graines et les fruits. Vous pouvez également ajouter des céréales, de l’avoine, du riz brun, du riz sauvage et du quinoa. Assurez-vous que la plupart de vos plats soient garnis de légumes, particulièrement verdoyants (brocolis, haricots verts, épinards…).

 

Manger des fruits pour le dessert ou comme un ajout aux salades. Dans une salade verte, ajoutez quelques noix, des quartiers de pommes et quelques morceaux de fruits secs, vous verrez les salades de façon bien différente.

 

D’ailleurs, manger de cette façon est très agréable. Beaucoup de gens trouvent, après une première période d’ajustement, que c’est bien meilleur. Vous aurez besoin de complémenter cette alimentation à base de végétaux avec le complexe de vitamines B (B12) et la vitamine D. Vérifier avec votre médecin que ces deux vitamines ne vous font pas défaut.

 

La chose avec laquelle vous ne devez pas transiger c’est votre exercice physique. Par rapport au mythe populaire et à certaines émissions de télévision vous serez étonné du peu d’exercice qu’il faut faire pour rester en bonne santé. La plupart des gens peuvent sans difficulté faire environ 30 minutes d’exercice cinq jours par semaine avec une bonne balade le week-end. L’astuce, c’est de ne pas être sédentaire.

 

Si vous avez un travail sédentaire, défini comme assis pendant plus de quatre heures par jour, un exercice de 30 minutes par jour devient obligatoire. Essayez de prendre des mesures, l’escalier au lieu de l’ascenseur, faire ses courses à pied plutôt qu’en voiture. Essayez de faire quelques pas et une petite pause toutes les 90 minutes, vous n’en serez que plus efficace.

Quel est le lien entre le stress et le diabète ?

Bacchus

Quel est le lien entre le stress et le diabète ?

 

Votre corps est essentiellement une usine qui fabrique des hormones. Chaque fois que vous êtes sollicité – par un bon ou mauvais stress – votre corps libère différents types d’hormones pour vous aider à vous en sortir.

 

Par exemple, il va libérer de l’adrénaline pour vous donner plus d’énergie. Avec ces hormones votre foie, vos muscles vont libérer de la graisse et du glucosepour répondre à la demande d’énergie. Si vous êtes un stressé chronique vous devrez mettre fin à cette situation où votre corps libérera trop hormones, trop de graisse, trop de glucose, en trop grande quantité. Il devient très difficile de contrôler efficacement votre diabète.

 

Si vous êtes inquiet pour toutes sortes de sujets, si votre vie ne vous convient pas, ne vous plaît pas, toutes ces situations peuvent nuire à votre santé ou amplifier une pathologie plus que vous le pensez. Votre corps va produire différentes hormones qui peuvent avoir un coté néfaste pour votre organisme, vous pouvez même comme dans le cas d’une drogue vous accoutumer à ces hormones en trop.

 

Mais qui est aux commandes ?

 

Dans la vie, la seule vérité c’est d’être libre. L’auteur Steve Maraboli , spécialiste des Sciences du comportement, dans son ouvrage « Vie, la Vérité, et être libre » nous invite à nous laisser aller, à relâcher le stress. Il nous explique aussi comment gérer toutes ces situations souvent complexes de la vie qui engendrent ce stress. Il insiste enfin en vous faisant remarquer que « Vous n’avez jamais le contrôle total de toute façon ».

 

Dans de nombreux cas, c’est vrai, mais pour d’autres, vous pouvez réellement exercer un certain contrôle sur le stress et modifier petit à petit votre comportement et vos réactions face aux difficultés de la vie.

 

Le truc, est de déterminer qui doit faire la modification ou l’action de telle sorte que le résultat soit différent. Si ce n’est pas vous, vous n’avez aucun contrôle sur votre stress, vous devrez alors accepter cette situation. Si c’est vous qui avez le contrôle, alors vous pouvez faire face et faire ce qu’il faut pour corriger ou changer.

 

Dans le cas de stress où vous n’avez aucun contrôle, vous avez malgré tout le contrôle sur votre réaction. Commencez par apprendre à prendre le temps d’évaluer la situation, de déterminer qui contrôle, puis de contrôler ce que vous pouvez. Si quelqu’un est agressif ou exigeant, apprenez à réagir différemment. Prenez une respiration profonde, comptez mentalement jusqu’à dix puis agissez. N’oubliez pas, vous pouvez contrôler vos pensées et vos actions de manière à réduire votre stress.

 

Lorsque vous aurez pris le contrôle de ce stress, vous comprendrez alors que vous êtes le seul qui puisse vraiment apporter un changement dans votre vie. Si vos mauvaises habitudes alimentaires sont à l’origine de vos problèmes de diabète, au lieu de les laisser s’ajouter au stress de votre vie, combattez-les par la création de nouvelles habitudes jour par jour. Par exemple, chaque jour pour chaque repas vous apprendrez à faire les meilleurs choix pour vous et votre santé.

 

Les mesures que vous pouvez prendre pour réduire le stress

 

Apprendre – Lire des livres sur le développement personnel, apprenez à vous adapter, à refuser le stress ou, si vous le pouvez, chercher une aide professionnelle avec un conseiller ou coach.

 

Méditer – Ce n’est pas seulement gentillet, ce n’est pas non plus étrange. La méditation, la prière, le recueillement ont démontré qu’ils apportaient plus de calme et de bien-être longtemps après qu’ils aient été réalisés. Méditer ou prier ne veux pas dire être absolument religieux. C’est une technique qui s’apprend, les exemples ne manquent pas.

 

Exercice physique – Faire de l’exercice chaque jour produit des endorphines qui peuvent vous aider à vous sentir plus en paix pendant et après l’exercice. Ces hormones procurent un sentiment de bien-être et de confort.

 

Essayez quelque chose de nouveau – Il est parfois utile de sortir de votre vie quotidienne, de se laisser aller sans stress. Rejoignez un groupe local musical, essayer un nouveau passe-temps, apprenez une langue, soyez bénévole dans une association. Vivez autre chose pour vous déconnecter de votre journée.

 

Respirer – Au cours d’un événement stressant, apprenez à contrôler votre respiration. Beaucoup de gens ne savent pas respirer. Faites des exercices respiratoires ou apprenez à respirer normalement et consciencieusement. Le yoga est un bon moyen pour aborder ces techniques.

 

Vous détendre – Prendre du temps chaque jour pour vous détendre, lire un bon livre, regarder une émission de télévision ou documentaire ou juste flâner dans un parc, en forêt.

 

En incorporant ces choses dans votre vie et en étant conscient que c’est vous qui en avez le contrôle, vous irez loin dans la réduction du stress et vous améliorerez votre situation face au diabète.

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