Diabète sucré – En savoir plus sur les causes, les symptômes, les diagnostics et les traitements de hyperglycémie. Aussi bien que les différentes questions posées sur les types de diabète, les conseils au diabétique, l’usage de l’insuline et des antidiabétiques, la glycémie. Découvrez les différents types de diabète, à savoir: prédiabète, diabète de grossesse, diabète de type 1, diabète de type 2
Le diabète
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Lors d’un repas l’ingestion de glucides, brisés en glucoseaugmente la glycémie ce qui induit la sécrétion d’insuline et d’amyline par les cellules bêta du pancréas. Des hormones incrétines, sont produites par les cellules situées dans l’intestin en réponse à un repas. Elles stimulent la sécrétion d’insuline.
L’incrétine, après sa sécrétion, est rapidement dégradé dans la circulation par une enzyme, la dipeptyl-peptidase (DPP-4). L’incrétine inhibe la sécrétion du glucagon lorsque la glycémie est élevée en augmentant la sécrétion d’insuline. Elle améliore la survie des cellules bêta et leur capacité de se régénérer. Elle augmente la satiété. Elle ralentit la vidange gastrique[1].
Le foie et les muscles stockent l’excédent de glucosesous forme de glycogène. Les reins filtrent le glucoseet le retournent dans la circulation.
Entre 2 repas, elle se produit une demande d’énergie, la glycémie devient basse, les cellules alpha du pancréas secrètent du glucagon et les cellules bêta du pancréas diminuent leur production d’insuline; le foie convertit du glycogène en glucose; il y a aussi une libération de protéines présentes dans les muscles et de les lipides présents dans les tissus adipeux et la glycémie augmente de nouveau sans causer une hyperglycémie, seulement une augmentation, puis l’insuline intérvient et l’énergie augmente.
Définition du diabète (Lewis et al, 2003)
Ensemble de troubles hétérogènes d’ordre génétique et clinique, caractérisés par des anomalies de l’homéostasie du glucose, entraînant une diminution de la sécrétion ou de l’activité de l’insuline par l’organisme (entre autres, dans le diabète, l’effet incrétine est insuffisant). L’hyperglycémie qui en résulte entraîne une perturbation du métabolisme des glucides, des lipides et des protéines.
Des anomalies structurelles peuvent se développer avec le temps, en particulier au niveau du système cardio-vasculaire (atteinte des gros vaisseaux), des reins (néphropathie), des yeux (rétinopathie), de l’habileté des nerfs à transmettre l’influx nerveux (neuropathie).
diabètede type 1 :
Il se caractérise par une destruction auto-immune des cellules bêta du pancréas R/A prédisposition génétique associée à différents agents. Résultat: carence en insuline et en amyline.
- Le glucosen’entre pas dans les cellules (hyperglycémie) R/A carence en insuline (résultat : somnolence, fatigue)
- Diminution des réserves d’énergie et augmentation de vidange gastrique post prandiale (Résultats : faim excessive ressentie (polyphagie)).
- Carence en amyline, ce qui résulte en une augmentation de la vidange gastrique et de la sécrétion post prandiale de glucagon.
- L’excès de glucosedans le sang est excrété par les reins (glycosurie) avec de l’eau et des électrolytes (Na, K, Cl): diurèse osmotique ; Ce qui implique une polyurie qui résulte en une déshydratation avec polydipsie et une augmentation d’osmolarité.
- Carence en insuline et demande d’énergie persistante résulte en une dégradation des lipides et des protéines pour satisfaire la demande en energie. Ces réserves se transforment par le foie en corps cétoniques (déchets toxiques acides) qui s’accumulent dans le sang (cétonémie) et se déversent dans l’urine (acétonurie). C’est la cétose.
- L’adipolyse résulte en une perte de poids.
Traitement du diabètede type 1
- insuline
- alimentation variée & équilibrée en tenant compte des éléments de la vie quotidienne.
- activité physique : mesurer la glycémie avant, pendant et après l’activité ; en présence de corps cétoniques, l’activité ne devrait pas être pratiquée (risques de détérioration métabolique).
- gestion du stress
Prévention du diabète de type 1 : presque impossible.
diabète de type 2
Il se caractérise par une combinaison d’anomalies métaboliques qui s’installent peu à peu:
- insulino-résistance
- défaut de sécrétion de l’insuline et de l’amyline
- augmentation de production de glucoseendogène par le foie
- baisse de la sécrétion de l’incrétiine et augmentation de la vidange gastrique.
- lipotoxicité et glucotoxicité.
Facteurs de risque non modifiables :
- Âge, i.e. > 40 ans
- Génétique, avoir un parent du 1er degré atteint
- Ethnies, i.e. autochtone, africain, asiatique, hispanique d ’Amérique
- Femme ayant donné naissance à bébé > 4kg ou ayant présenté un diabète gestationnel
Facteur de risque :
- le syndrome des ovaires polykystiques. Commence à la puberté et progresse lentement:
- Aménorrhée ou menstruations irrégulières, dysménorrhée
- Pas d’ovulation ou ovulations aléatoires (infertilité)
- Hirsutisme, acné (avant la puberté)
- Virilisation
- Obésité avec distribution du tissu adipeux davantage comme chez l’homme. Implique une augmentation de l’insulino-résistance, donc une hyper insulinémie, donc risques de diabète, hypertension, artériosclérose et maladies de la vésicule biliaire.
Anomalies métaboliques du diabète de type 2
- Le Pancréas s’épuise, donc une baisse de disponibilité de l’insuline et une baisse de captage et du transport du glucosedonc la glycémie reste élevée;
- En parallèle, si il y a un excédent de poids et sédentarité (85% des cas), il y aurait une résistance des cellules à l’insuline ;
- À cause de la baisse de la disponibilité de l’insuline: une augmentation de la production de glucosepar le foie ce qui élève la glycémie;
- Diminution de la disponibilité de l’amyline et de la sécrétion de l’incrétine se traduisent en une élèvation de la glycémie et de la vidange gastrique.
- En réponse: Augmentation de la sécrétion de l’insuline par le pancréas, hyperinsulinémie transitoire qui déminue la glycémie. Mais, le pancréas ne tient pas le coup ; Ce qui implique un épuisement du pancréas, une baisse de l’insulinémie, et une hyperglycémie. Donc le diabète.
Même si le diabète de type 2 se caractérise par une trop faible sécrétion d’insuline, la quantité d’insuline présente suffit à prévenir la dégradation des lipides et la production des corps cétoniques liée à cette dégradation. Par conséquent, l’acidocétose diabétique ne se manifeste pas dans la plupart des cas.
Traitement du diabète de type 2:
- alimentation variée et équilibrée
- programme d’activité physique
- gestion du stress
- parfois, antidiabétiques oraux
- parfois insuline.
Prévention du diabète de type 2: possible et très importante
Dans le cas du diabète de type 2, il se peut que la personne soit diabétique depuis un moment déjà sans le savoir. Elle peut alors présenter, au moment du diagnostic:
- Vision trouble
- Infections plus fréquentes, guérison plus lente des plaies
- Peau sèche avec ou sans démangeaisons
- Fourmillements mains et/ou pieds
- Labilité émotive.
L’indice glycémique et le régime alimentaire :
La réponse glycémique
n’est pas seulement fonction d’un composé appartenant à la classe des sucres
simples ou à la classe des amidons, ou en d’autres termes, de la taille de la molécule. La réponse glycémique aux glucides dépend de plusieurs facteurs. Il
s’agit notamment de la nature des glucides, de leur source, de leur mode de
préparation, de la forme physique sous laquelle ils sont consommés, de la
présence d’autres nutriments (lipides, protéines) et de fibres. L’indice
glycémique permet une classification semi-quantitative des aliments en fonction
de leur pouvoir hyperglycémique. Son application pour créer un régime
alimentaire spécifique aux diabétiques dépend de la réponse obtenue. En revanche,
ces résultats permettent d’éviter d’étiqueter le sucre et les sucreries comme
des aliments interdits, même s’il peut sembler paradoxal de laisser les sujets
apprécier leurs goûts alimentaires tout en réclamant des conseils diététiques (voir
tableau ci-dessous).
En bref, parmi les facteurs susceptibles d’influencer la glycémie post-prandiale,
il faut distinguer:
1 – Facteurs liés à l’alimentation
– Composition
Des niveaux élevés d’amidonnatif sous forme de granulés. L’amidonn’est
généralement pas consommé dans son état natif; il subit normalement une étape
initiale de gélatinisation. L’existence d’une relation inverse entre le taux
d’amylose et la force de la réponse glycémique peut s’expliquer par la forte
tendance de l’amidond’amylose à produire des gels durs, de l’amylose rétrogradé
et des complexes amylo-lipidiques.
La proportion de glucoseet de fructoseprésente dans l’alimentation peut
également affecter la réponse glycémique, le premier la faisant augmenter, le
second la faisant diminuer.
– La forme physique de l’aliment
Cela détermine en partie la réponse glycémique. Des tests comparatifs ont été
réalisés sur du riz. la réponse glycémique pour les grains entiers par rapport
au riz moulu montre une différence plus prononcée que lorsque le riz blanc est
comparé au riz brun. Des études sur les haricots et les pommes de terre ont
produit des résultats similaires. Ces résultats s’expliquent donc aussi bien par
le processus de broyage – qui brise les parois cellulaires végétales, facilitant
l’action de l’amylase – que par les vitesses différentes de sortie des aliments
de l’estomac.
Des scientifiques ont comparé la glycémie après ingestion d’une pomme (fruit),
de pommes compotées et de jus de pomme. Le procédé de fabrication de la boisson
à la pomme a assuré la préservation de ses fibres de fruits solubles (pectine).
La consommation de cet aliment sous trois formes différentes a produit des
augmentations glycémiques importantes et soudaines du même ordre de grandeur.
Leurs durées étaient également identiques.
– Traitement technologique ou culinaire rend l’amidoncapable de résister à
l’action des enzymes. Le processus impliqué dans la fabrication des pâtes
alimentaires (à base de farine de blé dur) qui augmentera la transformation de
l’amidonen un gélatinisé qui résiste à l’attaque de l’amylase. L’amidon
industriel et sulé dans un réseau de gluten, entravant les processus
hydrothermiques culinaires, modifiant la résistance à l’action des amylases.
– Présence d’anti-nutrimants
Les polyphénols agissent comme une inhibiteurs du système de digestion. Ces
constituants, parfois regélatinisants, se réorganisent comme anti-nutriments,
retardent la digestion de la structure cristalline composée d’amylose.
– Le rôle des lipides
Les lipides réduisent l’effet hyperglycémiant des glucides. Cela s’explique
principalement par un ralentissement de la vidange gastrique. L’influence d’une
charge lipidique sur la vidange gastrique et son impact sur l’indice glycémique
et sur l’indice insulinémique ont été déterminés : 12 sujets sains ont ingéré au
petit déjeuner 50 g d’amidonsous forme de spaghettis ; leur apport en lipides/protéines
était de deux œufs, 20 g d’huile d’olive et 25 g de beurre. On a observé une
décélération de la vidange gastrique du fait de la présence des lipides et une
chute de la réponse
glycémique sans modification de la réponse insulinémique.
Les confiseries de type snack (tablettes de chocolat, biscuits) sont
classiquement « cataloguées » comme hyperglycémiants. Deux chercheurs ont montré
que les glucides des collations sont à 90 % mono- et disaccharides et provoquent
une augmentation de la glycémie inférieure à celle provoquée par le glucose.
Cependant, la variation de la glycémie était pratiquement identique à celle
produite par les chips de pomme de terre, dont plus de 80 % de la teneur en glucides est sous forme d’amidongélatinisé. Les collations, comme les chips,
contiennent des lipides et un peu de protéines, qui aident à réduire la réponse
glycémique.
– Le rôle des fibres
Les fibres améliorent la tolérance aux glucides. Cet effet résulte de diverses
actions :
augmentation du volume et de la viscosité du bol alimentaire, ralentissement de
la vidange gastrique, altération de la réponse de l’axe entéro-insulaire,
ralentissement de l’absorption intestinale (la fibre formant un film
intermédiaire entre la lumière intestinale et les enzymes des bordures en brosse).
Ainsi, les fibres visqueuses (pectine et gomme de guar) ont un effet marqué sur
la glycémie.
2 – Facteurs liés au comportement alimentaire
– Composition d’un repas
La réponse glycémique diffère selon que l’aliment riche en glucides est ingéré
seul ou dans le cadre d’un repas. Le repas glucido-lipido-protidique réduit le
pic hyperglycémique. Ainsi la composition habituelle d’un repas avec entrée,
plat, fromage et boudin semble adaptée. Des études à court et à long terme chez
des sujets sains et diabétiques montrent que le sucre brun pris en quantité
modérée au cours d’un repas (environ 10 à 15 % de l’apport calorique) n’a pas
d’effet néfaste sur la glycémie.
– Fréquence de la prise alimentaire
Chez les sujets sains ou diabétiques, l’augmentation de la fréquence des repas
diminue les réponses glycémiques et insulinémiques post-prandiales et réduit les
concentrations sériques de cholestérol LDL et d’apoprotéines B. Cette méthode
plus ou moins continue offre une alternative à la méthode de nutrition
discontinue plus classique.
3 – Facteurs physiologiques
– Cinétique de la vidange gastrique
La méthode et la durée de la mastication déterminent la taille des particules
alimentaires qui, à leur tour, ont un effet sur le temps nécessaire à la vidange
gastrique : les particules les plus petites sont évacuées plus rapidement que
les particules les plus grosses. Il est à noter que ces petites particules sont
toujours évacuées plus lentement que les liquides. Le temps de vidange gastrique
varie en fonction de plusieurs facteurs : la nature de l’aliment (solide versus
liquide), sa densité énergétique et sa teneur en glucides, lipides et protéines,
la présence de gomme de guar et la température à laquelle l’aliment est
consommé. L’hyperglycémie produite après injection IV de glucoseralentit la
vidange gastrique, probablement par un mécanisme intermédiaire provoqué par la
libération d’insuline. Cela pourrait expliquer les modifications de la vidange
gastrique observées chez certains diabétiques dont les taux de vidange gastrique
étaient identiques pour les solides et les liquides.
L’indice glycémique : intérêt pour le quotidien
– Sucre naturel versus sucre ajouté dans les aliments
On pense généralement que les sucres présents naturellement dans les fruits et
légumes produisent une réponse glycémique et insulinémique plus faible que celle
des aliments transformés contenant les mêmes quantités de sucre ajouté.
Cependant, ce point de vue ne repose pas sur des arguments scientifiques.
Brand-Miller a étudié les réponses glycémiques et les réponses insulinémiques de
sujets sains à 44 aliments contenant des sucres simples naturels ou des sucres
ajoutés. L’indice glycémique moyen des aliments contenant des sucres ajoutés
était de 58, l’aliment contenant des sucres naturels ayant un score de 53 (différence
non significative). De même, l’indice insulinémique moyen pour les aliments
contenant des sucres ajoutés était de 61, et de 56 pour les aliments contenant
des sucres naturels (différence non significative).
– Effet de substitution
Slama, Hollenbeck, Bornet et Petersen ont étudié sur des sujets NIDDM et IDDM
les effets du remplacement d’une partie substantielle de l’amidond’un repas de
référence par des glucides simples (saccharose, miel). Tous les résultats n’ont
montré aucune différence significative dans les réponses glycémiques
postprandiales entre les repas à base de féculents ou de sucre. Les profils
glycémiques moyens des diabétiques non insulino-dépendants non contrôlés ou bien
contrôlés étaient similaires après la consommation d’un petit-déjeuner
isocalorique avec 20 g de miel, 15 g de saccharoseou 30 g de pain. Une étude
approfondie a été réalisée par Abraira et Derler, des diabétiques non
insulino-dépendants ont reçu un régime composé de 50 % de glucides, 15 % de
protéines et 35 % de lipides pendant 40 jours. Après une période de 5 jours
d’ajustement des besoins énergétiques, les patients recevaient un régime
contenant soit 220 g de saccharosesoit un poids équivalent sous forme d’amidon.
Les mesures du contrôle glycémique (glycémie et hémoglobine glycolysée) ont été
identiques et satisfaisantes pour les deux groupes tout au long de la période
d’observation.
Pas de différence aussi pour des céréales enrichies en fibres ou non. L’indice
glycémique des muffins et cakes à la banane préparés avec ou sans sucre était
également du même ordre de grandeur. Cependant, les produits laitiers contenant
du sucre (lait écrémé, yaourt) affichent un index glycémique supérieur à celui
des aliments sans sucre ajouté. L’indice glycémique des aliments contenant du saccharoseétait de 62 ± 14 et l’indice insulinémique moyen était de 59 ± 19.
Ces valeurs sont inférieures à celles d’une variété d’aliments riches en amidon
comme le pain (IG
= 73) et de nombreux produits céréaliers sans sucre. De plus, les auteurs n’ont
observé aucune hypoglycémie après consommation d’aliments contenant du
saccharose.
Ces résultats démontrent donc que, par rapport aux féculents, de nombreux
aliments contenant des sucres simples ne produisent ni hyper-ni hypoglycémie et
ne compromettent donc pas l’équilibre glycémique.
– Ajout de sucres simples
Bantle a examiné dix sujets sains pour comparer les effets de l’ajout de
différents
monosaccharides (glucose, fructose), disaccharides (saccharose) et amidon(blé,
pomme de terre) sur la réponse glycémique produite par l’ingestion d’un petit-déjeuner
isoglucidique de 700 Kca !.
Les aires sous la courbe sont caractérisées par une hiérarchie identique à celle
que l’on retrouve lorsque différents glucides sont consommés entre les repas.
Brand-Miller a étudié les réponses glycémiques et insulinémiques de 12 sujets
sains à l’ingestion de céréales sans sucre additionnées de quantités croissantes
de sucre (0, 21 et 43 g de saccharose). Les quantités de glucides, lipides et protéines sont cependant restées identiques. Une corrélation inverse a été observée entre l’index glycémique et la quantité de saccharoseajoutée aux
céréales. La réponse insulinémique était significativement plus faible dans le
cas des céréales contenant du sucre par
rapport à celle des céréales sans sucre.
– Loi GI die ! : le rôIe des sucres simples dans les paramètres biologiques
La valeur IG moyenne d’un régime est inversement corrélée à la présence de
sucres simples. Les résultats des recherches de Wolever montrent que les sucres
simples sont un déterminant du régime alimentaire à faible IG. Les aliments
riches en sucres simples (lait IG = 46 ; fruits, pommes IG = 52) ont des IG
inférieurs aux aliments riches en amidon(pain IG = 100 ; riz IG = 80-120 ;
céréales petit-déjeuner IG = 90-130).
– Peut-on prédire l’index glycémique d’un repas ?
Une mise à jour récente éditée par Le Floch et Perlemuler revient sur les
conclusions parfois contradictoires contenues dans la littérature. L’équipe de
recherche de Laine a publié ses conclusions à l’effet que la réponse glycémique
chez les sujets pouvait être prédite avec plus de précision si la composition
glucidique du repas était prise en compte. Wolever, a par contre décrit la
possibilité de calculer l’index glycémique moyen d’un repas en utilisant l’index
glycémique de chaque aliment glucidique individuel. Ce faisant, Wolever a décrit
une excellente prédiction de l’index glycémique d’un repas basé sur l’index
glycémique de ses ingrédients individuels (variation
inférieure à 2% de la valeur moyenne attendue) chez les diabétiques
insulino-dépendants et non insulino-dépendants. Chew, testant les effets
hyperglycémiques de repas de différentes origines ethniques (indienne, italienne,
chinoise, ouest-américaine et libanaise) chez huit sujets sains, est également
arrivé à une méthode de prédiction très exploitable basée sur les réponses
observées en référence aux indices glycémiques de ingrédients individuels.
En prenant ces résultats ensemble, il semble maintenant raisonnable de croire
que les IG peuvent fournir des informations supplémentaires à celles déjà
fournies par la seule teneur en glucides des aliments. Ces observations ont une certaine importance pratique puisqu’il est possible de prédire pour un individu donné, à partir de l’index glycémique, sa tolérance glycémique et donc de lui donner des conseils diététiques adaptés. D’autre part, ils démontrent la réputation injustifiée d’aliment interdit porté par les sucres simples.
Adnasse Abdellatif,
Aliment | Etat | Index glycémique |
---|---|---|
Abricot | sec | 30 |
Abricot | frais | 57 |
Abricot | au sirop | 64 |
Agneau | épaule | 0 |
Ail | 30 | |
Airelle rouge | 45 | |
Amande | 15 | |
Amarante | 35 | |
Amarante soufflée | 70 | |
amidons modifiés | 100 | |
Ananas | frais | 59 |
Ananas | boite de conserve | 65 |
Arachide | cacahuète | 15 |
Arrow-root | 85 | |
Artichaut | 20 | |
Asperge | 15 | |
aubergine | 20 | |
Avocat | 10 | |
avoine | 40 | |
Bagel | 70 | |
Baie de Goji | 25 | |
Banane | pas trop mûre | 53 |
Banane | bien mûre | 65 |
Banane plantain | crue | 45 |
Banane plantain | cuite | 70 |
Barre chocolatée | 68 | |
Barre énergétique | 43 | |
Barre muesli aux fruits secs | 61 | |
Betterave | crue | 30 |
Betterave | cuite | 64 |
Beurre de cacahuète | sans sucre ajouté | 40 |
Bière | 88 | |
Biscotte | blanche | 68 |
Biscuit | 70 | |
Biscuit complet | sans sucre | 50 |
Biscuit sablé | 55 | |
Biscuit salé | crackers | 70 |
Biscuit type petit beurre | 50 | |
Blé | grains complets, cuits vapeur | 41 |
Blé type Ebly | 50 | |
Blette | 15 | |
Blini | 69 | |
Boeuf | bifteck | 0 |
Boulgour | cuit | 55 |
Boulgour complet | cuit | 45 |
Brioche | 70 | |
Brocoli | cuit | 15 |
Brugnon | frais | 35 |
Cacahuète | grillée salée | 14 |
Cacao en poudre | sans sucre | 20 |
Canneberge | 45 | |
Capellini | 45 | |
Carotte | crue | 16 |
Carotte | cuite à l’eau | 48 |
Cassis | 15 | |
Cassoulet | 35 | |
Céleri branche | cuit | 15 |
Céleri rave | cru, rémoulade | 35 |
Céleri rave (1) | cuit | 85 |
Céréales | sucrées | 70 |
Céréales complètes | sans sucre | 45 |
Cerise | 25 | |
Champignon | 15 | |
Châtaigne | 60 | |
Chérimoya | anone | 35 |
Chicorée | 40 | |
Chips au maïs | 42 | |
Chips de pomme de terre | 70 | |
Chocolat au lait | 64 | |
Chocolat noir | 0.7 | 44 |
Chou blanc | 15 | |
Chou-fleur | 15 | |
Choucroute | 15 | |
Choux | 15 | |
Choux de Bruxelles | 15 | |
Cidre | brut | 40 |
Citron | 20 | |
Citrouille (1) | 75 | |
Clémentine | 30 | |
Cœur de palmier | 20 | |
Coing | frais | 35 |
Concombre | 15 | |
Confiserie | bonbon | 78 |
Confiture | 66 | |
Confiture | abricot, teneur réduite en sucre | 55 |
Confiture | fraise | 51 |
Corn Flakes | 81 | |
Cornichon | 15 | |
Coulis de tomate | 40 | |
Courge (1) | cuite | 75 |
Courgette | 15 | |
Couscous | 65 | |
Couscous complet | 50 | |
Couscous intégral | 45 | |
Crabe | 5 | |
Crème anglaise | 43 | |
Crème glacée | 60 | |
Crêpe | nature | 69 |
Crêpe au sarrasin | 50 | |
Crevette | cuite | 5 |
Croissant | 67 | |
Datte | fraiche | 103 |
Doughnut | donut | 75 |
Echalote | 15 | |
Endive | 15 | |
Epices | 5 | |
Épinard | cuit | 15 |
Falafel aux fèves | 40 | |
Falafel aux pois chiches | 35 | |
Farine d’amande | 20 | |
Farine d’amarante | 40 | |
Farine d’épeautre | 65 | |
Farine d’épeautre intégrale | 45 | |
Farine d’orge mondé | 30 | |
Farine de blé | 85 | |
Farine de blé complète | 60 | |
Farine de blé intégrale | 45 | |
Farine de blé semi-complète | 65 | |
Farine de châtaigne | 65 | |
Farine de coco | 35 | |
Farine de farro intégrale | 45 | |
Farine de fonio | 55 | |
Farine de kamut intégrale | 45 | |
Farine de lentille | 35 | |
Farine de lupin | 15 | |
Farine de maïs | 70 | |
Farine de millet | 70 | |
Farine de noisette | 20 | |
Farine de pois chiche | 35 | |
Farine de quinoa | 40 | |
Farine de riz | 95 | |
Farine de riz complète | 75 | |
Farine de sarrasin | 40 | |
Farine de seigle complète | 45 | |
Farine de seigle intégrale | 40 | |
Farine de soja | 25 | |
Farine de souchet | 35 | |
Farro | 40 | |
Fécule de maïs | 85 | |
Fécule de pomme de terre | 95 | |
Fenouil | 15 | |
Fève | cuite | 48 |
Figue | séchée | 61 |
Figue | 35 | |
Flageolet | cuit | 31 |
Flan | industriel | 65 |
Flocon d’avoine | traditionnels | 59 |
Flocon d’avoine | instantané | 82 |
Fraise | 25 | |
Framboise | 25 | |
Frites | surgelées, cuites au micro-onde | 75 |
Frites | 82 | |
Fromage blanc (2) | non égoutté | 30 |
Fromage de chèvre (2) | 0 | |
Fruit de la passion | 30 | |
Galette de riz | soufflé | 85 |
Gâteau de Savoie | industriel | 46 |
Gaufre | 76 | |
Gaufrette fourrée aux fruits | 77 | |
Gingembre | 15 | |
Glace | 61 | |
Gnocchi | 68 | |
Graine de courge | 25 | |
Graine de lin | 35 | |
Graine germée | 15 | |
Graine germée de céréale | 15 | |
Grains de blé soufflés | 74 | |
Grenade | 35 | |
Groseille | 25 | |
Haricot beurre | 31 | |
Haricot blanc | cuit | 35 |
Haricot mange-tout | 15 | |
Haricot mungo | soja | 25 |
Haricot rouge | 28 | |
Haricot rouge | boite de conserve | 40 |
Haricot vert | cuit | 30 |
Haricots noirs | 35 | |
Homard | 5 | |
Houmous | 6 | |
Igname | 37 | |
Jus d’ananas | 46 | |
Jus d’orange | 52 | |
Jus d’orange | industriel | 65 |
Jus de canne à sucre | 65 | |
Jus de canneberge | 58 | |
Jus de carotte | 43 | |
Jus de citron | sans sucre | 20 |
Jus de mangue | sans sucre | 55 |
Jus de pomme | sans sucres ajoutés | 44 |
Jus de raisin | sans sucre | 55 |
Jus de tomate | sans sucres ajoutés | 38 |
Jus pamplemousse | sans sucres ajoutés | 48 |
Kaki | 50 | |
Kamut intégral | 40 | |
Ketchup | 55 | |
Kiwi (1) | 53 | |
lactose | 46 | |
Lait concentré sucré | 61 | |
Lait d’avoine | crue | 30 |
Lait d’amande | 30 | |
Lait de coco | 40 | |
Lait de riz | 85 | |
Lait de soja | 36 | |
Lait demi-écrémé (2) | 30 | |
Lait écrémé (2) | 32 | |
Lait en poudre (2) | 30 | |
Lait entier (2) | 27 | |
Langouste | 5 | |
Lasagne | 72 | |
Lentille | boite de conserve | 48 |
Lentille corail | 26 | |
Lentille verte | séchée, cuite à l’eau | 48 |
Levure de bière | 35 | |
Litchi | dénoyauté, appertisé | 79 |
Litchi | frais | 50 |
Lupin | 15 | |
Macaroni | cuit | 47 |
Maïs doux | cuit | 54 |
Maizena | amidonde maïs | 85 |
Maltodextrine | 95 | |
Mandarine | 30 | |
Mangue | 51 | |
Manioc | 55 | |
Marron | 60 | |
Mayonnaise | industrielle | 60 |
Mélasse | 70 | |
Melon (1) | 67 | |
Miel | mélange typique | 62 |
Mil | 70 | |
Milk shake framboise | 32 | |
Millet | 71 | |
Moutarde | 35 | |
Moutarde avec sucre ajouté | 55 | |
Muesli | naturel | 49 |
Muesli sucré | 65 | |
Muffin aux pommes | fait maison | 46 |
Mûre | 25 | |
Myrtille | 25 | |
Navet | cru | 30 |
Navet (1) | cuit | 85 |
Nectarine | fraiche | 35 |
Noisette | 15 | |
Noix | 15 | |
Noix de cajou | salée | 22 |
Noix de coco | fraiche | 35 |
Noix de macadamia | 0 | |
Noix de pecan | 10 | |
Nougat | 40 | |
Nouille | blé tendre | 70 |
Nouille chinoise | cuites à l’eau | 65 |
Nugget de poulet | surgelé et réchauffé | 46 |
Oignon | 15 | |
Olive | 15 | |
Orange | 42 | |
Orge mondé | 25 | |
Orge perlé | cuit à l’eau | 60 |
Oseille | 15 | |
Pain au chocolat | 65 | |
Pain au lait | 60 | |
Pain au seigle noir | 41 | |
Pain aux céréales | 43 | |
Pain azyme | 70 | |
Pain azyme intégral | 40 | |
Pain blanc | baguette | 95 |
Pain blanc sans gluten | 90 | |
Pain complet | 65 | |
Pain d’épeautre intégral | 45 | |
Pain de kamut | 45 | |
Pain de mie | blanc | 70 |
Pain de mie | complet | 71 |
Pain de riz | 70 | |
Pain de seigle | 65 | |
Pain essène | céréales germées | 35 |
Pain hamburger | 85 | |
Pain intégral | 49 | |
Pain noir | Pumpernickel (pain noir allemand) | 50 |
Pain pita | 57 | |
Pamplemousse | 25 | |
Panais (1) | 85 | |
Papaye | 56 | |
Pastèque (1) | 72 | |
Patate douce | cuite à l’eau | 46 |
Patate douce | cuite au four | 61 |
Pâte à tartiner | aux noisettes | 33 |
Pâtes | cuites en 20 minutes | 61 |
Pâtes aux oeufs | 40 | |
Pâtes complètes | 45 | |
Pâtes de riz intégral | 65 | |
Pâtes fraîches | 75 | |
Pâtisson | 0 | |
Pêche | au sirop | 58 |
Pêche | fraiche | 42 |
Petit pois | boite de conserve | 41 |
Petit pois | surgelé, cuit à l’eau | 48 |
Petits pois | frais | 35 |
Pistache | 15 | |
Pizza | 60 | |
Poire | 38 | |
Poire au sirop | 44 | |
Poireau | 15 | |
Pois cassés | 25 | |
Pois chiche | sec, cuit à l’eau | 28 |
Pois chiches | boite de conserve | 35 |
Pois mange tout | 15 | |
Poisson gras | type saumon à la vapeur | 0 |
Poisson maigre | type cabillaud à la vapeur | 0 |
Poisson pané | surgelé | 38 |
Poivron | 15 | |
Polenta | 68 | |
Pomme | fraiche | 38 |
Pomme de terre | cuite au four | 95 |
Pomme de terre | pelée bouillie | 78 |
Pomme de terre à la vapeur | avec peau | 65 |
Pomme de terre nouvelle | bouillie, avec peau | 78 |
Pop-corn | cuit au micro-onde | 85 |
Porc | côte grillée | 0 |
Porridge | bouillie de flocons d’avoine | 60 |
Potiron (1) | 75 | |
Poudre de caroube | 15 | |
Pousse de bambou | 20 | |
Prune | 39 | |
Pruneau d’Agen | en sachet, sans noyau | 52 |
Purée d’amandes | sans sucre | 35 |
Purée d’amandes complètes | sans sucre | 25 |
Purée de noisettes entières | sans sucre | 25 |
Purée de pomme de terre | instantanée | 83 |
Purée de pomme de terre | maison | 80 |
Quatre-quart | industriel | 54 |
Quinoa | cuit | 35 |
Radis | 15 | |
Raisin | 53 | |
Raisin blanc | 45 | |
Raisin sec | 64 | |
Ratatouille | 20 | |
Ravioli | 65 | |
Ravioli à la viande | sans sauce | 39 |
Rhubarbe | 15 | |
Risotto | 70 | |
Riz à cuisson rapide | précuit | 87 |
Riz au lait | sucré | 75 |
Riz Basmati | cuit à l’eau | 58 |
Riz blanc | cuit à l’eau | 64 |
Riz brun | 50 | |
Riz collant | glutineux | 90 |
Riz complet | 50 | |
Riz de Camargue | 60 | |
Riz sauvage | 35 | |
Riz soufflé | 95 | |
Roquette | 15 | |
Rutabaga | 72 | |
Salade verte | 15 | |
Salami | 0 | |
Salsifi | 30 | |
Sauce tomate | 40 | |
Saucisse type Francfort | cuite à la poêle | 0 |
Semoule | cuite à l’eau 5 minutes | 55 |
Semoule complète | 50 | |
Semoule intégrale | 45 | |
Sésame | graines | 35 |
Sirop d’agave | 15 | |
Sirop d’érable | 54 | |
Sirop de blé | 100 | |
Sirop de glucose | 100 | |
Sirop de maïs | 115 | |
Sirop de riz | 100 | |
Soda orange | 68 | |
Soda type cola | 63 | |
Soja | 15 | |
Son | blé ou avoine | 15 |
Sorbet | 53 | |
Soupe à la tomate | industriel | 38 |
Soupe de lentille | industriel | 44 |
Soupe de pois cassés | industriel | 60 |
Spaghettis | cuits | 57 |
Sucre | glucose | 100 |
Sucre | saccharose | 68 |
Sucre | fructose | 19 |
Sucre roux | 70 | |
Surimi | 50 | |
Sushi | 55 | |
Taboulé | 45 | |
Tacos | 70 | |
Tagliatelle | bien cuites | 55 |
Tahin | purée de sésame | 40 |
Tamari | sauce soja sans sucre | 20 |
Tamarin | 65 | |
Tapioca | 85 | |
Tarte à la fraise | 42 | |
Tempeh | 15 | |
Thon | 0 | |
Tofu | soja | 15 |
Tomate | 30 | |
Tomate séchée | 35 | |
Topinambour | 50 | |
Tortellini | cuit, nature | 50 |
Tournesol | graines | 35 |
Veau | escalope | 0 |
Vermicelle | cuit | 35 |
Vermicelle de soja | 30 | |
Vinaigre | 5 | |
Yaourt au lait de soja et aux fruits | 50 | |
Yaourt aux fruits (2) | pauvre en matières grasses | 26 |
Yaourt à boire aux fruits (2) | 38 | |
Yaourt aromatisé sucré (2) | 33 | |
Yaourt au soja | aromatisé | 35 |
Yaourt au soja | nature | 20 |
Yaourt maigre aromatisé (2) | 31 | |
Yaourt maigre aux fruits (2) | avec edulcorant | 14 |
Yaourt nature (2) | 36 |