fiche technique du sorgho – Santé tube

fiche technique du sorgho

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S’informer sur la culture du sorgho commun. Quelles sont les exigences climatiques et édaphiques du sorgho ? Quel est le systèmes de production du sorgho ? Comment installer la culture du sorgho ? Comment fertiliser le sorgho ? Comment entretenir le sorgho ? Duelles sont les maladies et parasites du sorgho ? Quelle méthode de récolte et rendement du sorgho ? comment cultiver le sorgho fourrager ?

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fiche technique du sorgho

Sommaire

Introduction

Exigences climatiques et édaphiques du sorgho

Systèmes de production du sorgho

Installation de la culture du sorgho

Fertilisation de sorgho

Entretien du sorgho

Maladies et parasites de sorgho

Récolte – rendement de sorgho

Sorgho fourrager

Résumé et conclusion

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Introduction:

Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Liliopsida
Sous-classe Commelinidae
Ordre Cyperales
Famille Poaceae
Genre Sorghum

Le sorgho commun (Sorghum bicolor) est une plante herbacée annuelle de la famille des Poaceae (Graminées). C’est une plante d’origine africaine, cultivée soit pour ses graines, le sorgho grain, soit comme fourrage, le sorgho fourrager. Le sorgho est la cinquième céréale mondiale, après le maïs, le riz, le blé et l’orge.

  • Nom scientifique : Sorghum bicolor (L.) Moench (synonyme: Sorghum vulgare Pers), famille des Poacées, sous-famille des Panicoideae, tribu des Andropogoneae.
  • Nom Commun: sorgho grain, gros mil (Afrique), millet indien, blé égyptien.
  • Le sorgho s’insère dans les périmètres irrigués comme culture dérobée. Il est installé après bersim, orge fourragère, betterave sucrière ou céréale.

Le sorgho est généralement mieux adapté que la plupart des autres cultures aux sols secs et infertiles. Il est souvent cultivé dans des conditions extrêmes – températures élevées, précipitations faibles et irrégulières, saison brève, sols acides, très peu fertiles et ayant une faible capacité de rétention en eau. Le sorgho a un système racinaire robuste et profond, ainsi qu’un court cycle de croissance; sa croissance est rapide lorsque l’eau est disponible. Le sorgho peut survivre et produire de façon relativement fiable de petites quantités de graines dans les régions où les précipitations annuelles sont aussi basses que 300 mm par an. Les besoins minimums en eau sont de 400 mm.

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Exigences écologiques du sorgho

Description de sorgho

Le sorgho grain ressemble au maïs. Son appareil racinaire plus profond lui permet cependant de mieux résister à la sécheresse. C’est une plante de 1 à 3 mètres de haut, à tige cylindrique pleine portant une inflorescence terminale en panicule compacte. Celle-ci regroupe des épillets d’une ou deux fleurs bisexuées. La graine est un caryopse de 4 mm environ. À maturité, son taux d’humidité est encore relativement élevé (25 à 30%) et la récolte doit être séchée rapidement. La graine du sorgho est riche en glucides (amidon), elle contient également des lipides et des protides ainsi que des fibres, des minéraux (potassium et phosphore….) et des vitamines (sauf A) ; sa teneur variable en tanins nuit un peu à sa digestibilité, la jeune plante et les graines non mûres contiennent de l’acide cyanhydrique qui est très toxique.

Origine de sorgho

Le sorgho est probablement originaire d’Éthiopie, d’où il s’est répandu dans toute l’Afrique. Il était connu à Rome du temps de Pline. De nos jours il est cultivé, et parfois subspontané dans tous les continents. C’est une plante de climat chaud, la sélection a permis de créer des variétés cultivables en pays tempérés. En Europe, sa culture reste cependant cantonnée aux pays méditerranéens.  Le Sorgho fait partie du groupe des plantes dites en C4 qui économisent l’eau en conditions sèches grâce, à une faible ouverture des stomates et une cuticule cireuse qui limitent la repiration, et un système racinaire très profond…

Intérêts des sorghos fourragers

  • Plante qui supporte bien la sécheresse : Le sorgho valorise bien les situations sèche peu ou pas irrigables. Il présente une bonne efficience de l’eau, pour produire 1 kg de matière sèche le sorgho utilise 20 à 40 % d’eau en moins que le maïs.
  • De bonne capacité de repousse : le Sorgho fourrager peut fournir 3 voir 4 cycles de Pâture en condition favorables. Les repousses sont exploitables au bout de 40 à 50 jours de végétation.
  • Une production d’été importante : avec la Luzerne c’est une des rares plantes à fournir du fourrage vert en été.
  • Possibilité de culture dérobée : plante à croissance très rapide, une première exploitation peut être possible dès 70 jours après le semis.
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Systèmes de production du sorgho

Dans la plupart des régions du monde, le sorgho est consommé localement et sert de culture vivrière de subsistance. La production commerciale du sorgho est risquée, surtout en Afrique, car l’absence de débouchés commerciaux importants signifie que les fluctuations de la production se répercutent de façon particulièrement sensible sur les prix, surtout dans les régions où le sorgho est la principale culture vivrière. Le sorgho n’est pas cultivé que pour son grain, on l’utilise aussi pour les pâturages, le fourrage vert ou l’ensilage. L’élevage est une composante importante de la plupart des systèmes de production du sorgho, les résidus de récolte étant une source importante de fourrage. En Inde, par exemple, quelques variétés locales qui atteignent plus de 3 m de hauteur sont appréciées pour la grande quantité de paille qu’elles procurent, même si leur rendement en grain est relativement faible.

Utilisation du sorgho

  • Alimentation humaine : le sorgho est une culture vivrière dans de nombreux pays d’Afrique et d’Asie. Le sorgho peut se consommer en grain à l’instar du riz, ou être réduit en farine. Dans les pays occidentaux il entre dans la composition de biscuits pour le goûter.
  • Alimentation animale : principalement dans les pays occidentaux et Afrique du Nord. Production de Sucre.
  • Alcool, comme le maotai, alcool de sorgho, considéré en Chine, comme le meilleur alcool; le Meikei lu, boisson alcoolisée chinoise, parfumée à la rose, à base de sorgho. n
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Installation de la culture du sorgho

  • Les graines du sorgho sont assez petites, alors il faut préparer un lit de semence fin et aéré.
  • La profondeur du labour ne doit pas dépasser les 15 à 20 cm. La dernière façon culturale, de préférence avec des outils à dents, doit être faite au plus tard une semaine avant le semis et ne doit pas dépasser une profondeur de 10 cm.
  • Le semis du sorgho est possible dés que la température moyenne atteint 12 °C.
  • La profondeur de semis est de 2,5 à 4 cm. Le passage d’un rouleau après le semis est très important, surtout en culture pluviale.
  • Les peuplements recommandés se situent entre 40 et 60 plantes/m2, ce qui correspond à des doses de semis de 15 à 30 kg/ha.

Variétés  du sorgho:

Les variétés cultivées sont surtout d’origine américaine, mais les obtentions françaises sont nombreuses.

Parmi les variétés citons :

  • Précoces : NK 101, NK 108, N K110 A, NK 121,SD 141.
  • Demi précoces : NK 120, INRA 450,  NK 123, NK 125, NK 130. nTardives : ASK 610, DEKALB  D 50, HAZERA 726, NK 222, NK 265, RS 610, SAVANNA.
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Fertilisation du sorgho

En irrigué, pour des rendements de plus de 20 T MS/ha, une dose d’azote de 300 kg/ha fractionnée entre le semis et les différentes coupes est recommandée.
En cultures pluviales, pour une récolte de 7 T MS/ha, on apporte :

  • – 80 kg d’azote au semis et 30 à 40 kg après la première coupe si l’humidité du sol le permet ;
  • -35 à 55 kg de phosphore (P2O5).
  • – 50 kg de K2O en sols riches en potassium et 90 kg de K2O en sols pauvres.
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Entretien du sorgho

Pour l’obtention d’un rendement optimal, il est indispensable de contrôler les mauvaises herbes:

  • – En pré semis, des traitements sont conseillés avec une dose de 1 kg/ha d’atrazine trois fois par semaines.
  • – En post-levée (au stade de 4 à 5 feuilles), on peut utiliser, en cas de nécessité, 400 à 500 g/ha de 2,4-D.

Signalons que les traitements herbicides sont moins satisfaisants en plaine végétation car les plantes sont sensible.

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Maladies et parasites du sorgho

 Ce sont surtout les oiseaux qui font des dégâts, même lorsque le grain est laiteux ; il importe d’envisager les moyens habituels pour les éloigner.Une trop forte sécheresse en juillet peut compromettre les rendements. Pour éviter les maladies, la destruction des résidus de cultures précédentes et la pratique d’une rotation adéquate sont recommandées.

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Récolte – rendement du sorgho

Elle est fait à la moissonneuse-batteuse. On peut couper assez haut pour absorber moins de tiges. La récolte se faisant à une époque avancée, le grain contient au moins 20 pour 100 d’eau et de ce fait est fragile et nécessite le réglage de la machine.  Il est nécessaire d’envisager le séchage du grain.  Le rendement va de 50 à 100 q/ha en grain sec ; les différences sont importantes en fonction de la précocité des variétés et de la sécheresse.

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Sorgho fourrager

 Les sorghos fourragers sont des graminées d’origine tropicale cultivées pour leur forte production de fourrage en période estivale. Le Sorgho a un feuillage très proche de celui du maïs mais les fleurs sont regroupées en panicules très caractéristiques.

Intérêts, limites, implantation, et modes d’exploitation.

En climat méditerranéen, le sorgho se présente comme une importante culture pour l’intensification des systèmes d’élevage laitier aussi bien en irrigué qu’en culture pluviale. Le grand intérêt de cette culture réside dans sa résistance à la sécheresse grâce à un système racinaire puissant. Des rendements de plus de 20 T MS/ha on été obtenu en irrigué, en moyenne il est de 7 T MS/ha

Limites des Sorgho fourragers
  • Plante exigeante en chaleur : réservé aux zones a été chaud, le sorgho ne pousse pas quand la température est inférieure à 10 °C.
  •  La plante peur contenir des substances toxiques : Le sorgho contient plus ou moins de glucoside cyanogène qui peut être toxique pour les animaux. Cette teneur est élevée chez les plantes jeunes et diminue avec l’âge. Il n’y a plus de risque quand la plante atteint 70 cm    de haut.
  •  Ce composé chimique est éliminé quelques heures après la fauche, il n’y a donc plus de risque en ensilage ou en affouragement en vert.
  •  Au pâturage, placer un fil arrière pour éviter la consommation des jeunes repousses.
  • Le sorgho peut rapidement perdre de la valeur alimentaire après le stade épiaison.

Les modes d’exploitation

 Le sorgho fourrager peut être exploité de différentes façons.

  • Bien que la pâture soit le mode d’exploitation à privilégier, il peut être exploité en affouragement, en enrubannage et en ensilage.
  • Il peut fournir 10 à 12 tonnes de M.S en 3 coupes (juillet à septembre), son exploitation peut débuter environ 70 jours après le semis quand la plante fait plus de 60 cm de haut et ensuite tous les 40 à 50 jours après chaque exploitation.
  • Au pâturage ou en affouragement, il faut attendre le stade 70 cm, placer un fil avant et un fil arrière pour éviter la consommation des jeunes repousses et laisser un chaume de 10 cm minimum pour favoriser les repousses.
  • En ensilage ou en enrubannage, récolter avant épiaison complète (au maximum 50 % de plantes épiées).
  • Le Sorgho est riche en eau, en fauche il est long à sécher, cette pratique est à réserver aux excédents en rajoutant un conservateur dans le cadre d’un ensilage.

 Ses qualités:

  • Capable de demeurer en vie ralentie d’assez longs moments en attendant le retour de l’humidité, c’est pourquoi il est appelé « plante chameau »;
  • Il tolère la sécheresse grâce à son enracinement profond et une transpiration très réduite;
  • Il supporte le sel; pour cette raison, on l’utilise en culture de dessalage (MADRPM/DE).
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Résumé et conclusion

Le sorgho restera surtout associé à la sécurité alimentaire des populations vivant dans les régions prédisposées à subir la sécheresse. La productivité a traîné, surtout en Afrique, car les conditions de culture du sorgho sont extrêmes et la pression démographique a bouleversé les systèmes extensifs basés sur de longues jachères. Les gains de productivité contribueront directement à la diminution de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire. Les perspectives d’expansion du commerce du sorgho sont raisonnablement bonnes dans le cas des échanges entre des ménages dont la production est excédentaire ou déficitaire. Cependant, les autres perspectives commerciales sont limitées, sauf pour de petits marchés spécialisés (farine, malt, grains fourragers, graines pour les oiseaux).

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